Le CCTA dénonce Tassili Airlines et son affréteur Trans-Atlantic
«Une fois de plus, les passagers de la diaspora algérienne ont été victimes non pas d'un retard de longue durée, mais d'un abandon en pleine période de vacances estivales, par une compagnie aérienne et son affréteur», dénonce le Collectif contre la cherté du transport vers l’Algérie (CCTA), dans un communiqué parvenu à notre rédaction. Cette association qui mène une campagne pour la baisse des prix des billets d’avion sur les compagnies aériennes qui desservent les différents aéroports algériens à partir de l’Europe, regrettent que «d'honnêtes citoyens qui ont économisé et attendu toute une année pour se rendre en Algérie [aient] été empêchés de voyager», expliquant que plusieurs vols ont été annulés sans possibilité de prendre le vol suivant. «Les passagers ont tout simplement été abandonnés, certains ne pouvant acheter un nouveau billet ont été privés de vacances», s’indignent les membres de cette organisation basée en France, qui demandent que les responsables leur expliquent «pourquoi Tassili Airlines, compagnie nationale algérienne, a pu signer un partenariat avec la société inconnue Trans-Atlantic» et pourquoi elle s'est engagée ainsi «aveuglement». Le CCTA ne comprend pas, non plus, pourquoi Tassili Airlines, «qui dispose de son propre réseau de vente de billets et de son propre site internet de vente en ligne, a pu passer par un intermédiaire». Le CCTA appelle tous les passagers qui n'ont pas pu effectuer leur vol depuis le 9 août 2015 avec Tassili Airlines avec un billet acheté sur le site de la société Trans-Atlantic, de prendre contact avec le collectif (http://ccta.overblog.com/contact.html) afin de «réclamer des dédommagements au transporteur Trans-Atlantic/Tassili-Airlines». Il se réfère au règlement européen qui ouvre droit à une indemnisation et à une prise en charge. Par ailleurs, le CCTA conseille aux passagers qui comptent voyager vers l'Algérie «de bien s'assurer de la fiabilité et du sérieux de la compagnie et de l'affréteur avec lesquels ils souhaitent partir».
Lina S.