L’âne frotte l’âne
Par M. Aït Amara – Quand Algeriepatriotique braque sa plume sur un renégat de l’acabit de ce sous-fifre des Madani père et fils à Londres et à Doha, le sieur Salim Salhi, c’est un autre sous-ordre qui aboie sur Facebook, tel un canidé dans une meute enragée dont on s’éloigne de peur d’être infectés par morsure ou par léchage. L’autre renégat, qui s’en est allé pleurnicher chez ses protecteurs suisses parce que ceux qui l’ont ramené en Algérie et lui ont promis de se servir dans la caisse de l’Anep à sa guise, tant que ce pouvoir est en place, n’ont pas tenu leur engagement, est ressorti de son trou pour épauler un autre journaliste avec qui il partage une spécificité : les deux lampistes ont servi sous les ordres d’un même maître. Le premier, Hichem Aboud, émargeait comme scribouillard chez ce maître au moment où il avait transformé la caserne de Sidi-Fredj en «Villa Susini» ; le second, Salim Salhi, comme rédacteur en chef dans une création du même maître – Al-Alam Assiyassi. Voilà donc ce qui lie les deux hommes : un ancien patron commun, devant lequel ils se dressaient, la queue battant sous le ventre, les oreilles pointées vers l’avant, attendant les instructions, la gueule fermée en signe de soumission. C’est cette relation cynophile qui lie Aboud et Salhi et qui fait dire au premier, pour consoler le second : «Tu as mis en colère (…) ces journalistes en herbe. Il fallait pas les critiquer parce qu'ils sont tellement cons qu'en te dénigrant ils t'ont attiré beaucoup de sympathie de leurs propres lecteurs. Il n'y a qu'à lires les réactions enregistrées sur leur propre site pour mesurer l'effet contraire de ce qu'ils écrivent. Plus ils t'attaquent plus ils se discréditent et tu gagnes la sympathie des gens. C'est comme ça qu'ils ont fait avec moi un certain temps et ils ont fini par aller cacher leur sale tronche»(*). Que les lecteurs nous pardonnent de leur imposer cette abjection, mais nous n’allions tout de même pas corriger le style de niveau élémentaire de cet usurpateur du métier de journaliste, qui aura réussi à faire croire à tout le monde, y compris à son officier traitant de la DST, qu’il avait une plume exercée. Cette poussière, support de microbes, qui s’en est allé polluer l’air en Suisse – bon débarras ! –, s’en prend à l’Algérie en feignant de s’attaquer au pouvoir et feint de défendre la liberté en s’en prenant à ceux qui dénoncent sa scélératesse.
M. A.-A.
(*) «Réflexion» de Hichem Aboud publiée telle quelle.
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