L’Algérie dénonce les «conclusions simplistes» d’Amnesty International
Le ministère des Affaires étrangères a exprimé son étonnement au sujet du rapport annuel 2017 de l’ONG Amnesty International sur la situation des droits de l’Homme dans le monde, déplorant le fait que dans son chapitre consacré à l’Algérie, ce rapport «n’ait pu, encore une fois, porter un regard objectif sur la réalité de la situation des droits de l’Homme en Algérie». Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a dénoncé, dans un communiqué rendu public ce dimanche, «les contrevérités et autres allégations infondées mentionnées dans ce rapport» qui «ne font regrettablement que reproduire mécaniquement des stéréotypes désuets, d’appréciations partiales et de conclusions simplistes».
«Les allégations se rapportant à l’exercice des droits de liberté d’expression et de réunion, de la liberté d’association, de la liberté de religion et de conviction ou encore des droits des réfugiés, des migrants et des travailleurs s’inscrivent en droite ligne des errements auxquels nous a malheureusement habitués Amnesty International», regrette Abdelaziz Benali Cherif, qui estime que ces errements «disqualifient irrémédiablement ce rapport dont le manque de cohérence, résultat de l’amateurisme tout autant que des préoccupations médiatiques immédiates d’Amnesty International, est foncièrement évident».
Pour l’Algérie, «il est tout aussi malheureux que regrettable de constater que la problématique sensible des droits de l’Homme fait les frais d’une approche et d’une pratique douteuses de la part de cette organisation qui ne jouit nullement de l’autorité morale nécessaire à cette fin, tant elle a, dans un passé récent, cautionné en Algérie les actions de groupes terroristes qu’elle qualifiait d’opposition armée».
K. B.
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