Contribution d’Al-Hanif – Les martyrs de Boufarik désarment toutes les intrigues
Par Al-Hanif – Les épreuves servent toujours de test et de révélateur. Le drame qui a frappé notre pays dans ce crash aérien a montré aux yeux du monde la proclamation de la fierté d’un peuple pour son armée et sa compassion pour ses enfants, soldats du devoir.
La réaffirmation d’un patriotisme sans faille a désarmé tous ceux qui guettaient le moindre signe de désarroi ou de faiblesse. En vain ! Ces morts glorieux, rappelés au Seigneur, sont devenus nos morts à tous et la passion solidaire du nationalisme a désarmé toutes les intrigues.
Nous avons pu observer une vraie union sacrée avec un patriotisme intact et renouvelé par les jeunes générations qui s’inscrivent naturellement dans le sillon de Novembre 1954.
A la fois instinct et raison, notre patriotisme est attachement viscéral à cette terre constamment menacée. Notre nationalisme plonge profond ses racines, car construit de tout temps par le combat pour la souveraineté.
Que le sang sahraoui qui mène ce même combat pour la souveraineté se retrouve mêlé au sang de nos martyrs est un symbole qui interpelle l’histoire et qui lui demande de ne pas se payer de mots seulement. Le droit des peuples à disposer de leur souveraineté est imprescriptible. Légitime pour nous hier, il le reste pour tous les peuples en lutte pour recouvrer leur liberté.
Alors que le libéralisme anthropophage s’allie aux projets messianiques les plus occultes et menace le globe entier, une petite musique lancinante nous somme de mettre au rebut notre patriotisme pour mieux nous désarmer. Nager dans la mer polluée de leur propagande accroît notre risque de contagion et de pollution intellectuelle.
Les naïfs de tout poil se font endoctriner sur les réseaux et se convertissent à la religion des «droits de l’Homme» et aux valeurs occidentales sans droit d’inventaire et se font grignoter les cervelles avant de vendre leur honneur, céder leurs terres et, qu’à Dieu ne plaise, baisser pavillon.
Les idées nocives suivent un trajet du dehors vers le dedans pour gagner en intériorité insidieuse, et contre elles, le patriotisme est rempart et fierté ! Notre patriotisme est flambeau qui éclaire le chemin parcouru et à parcourir. Il n’est pas comme on veut nous le faire croire, lumière perdue au fin fond des ténèbres. Les déçus des expériences politiques n’en restent pas moins patriotes. Et patriote un jour, patriote toujours !
A.-H.
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