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François Asselineau dénonce l’influence d’un lobby anti-algérien «extrêmement actif» en France

Par Mohamed K. – François Asselineau, président de l’Union populaire républicaine (UPR), a affirmé l’existence en France d’un lobby anti-algérien «extrêmement actif». Selon lui, ce réseau d’influence participe à orienter les positions politiques et médiatiques françaises à l’encontre de l’Algérie, avec des répercussions directes sur les relations entre les deux pays.

François Asselineau soutient que ce lobby ne vise pas directement la population d’origine algérienne, mais qu’il s’attaque à l’Algérie en tant qu’Etat, ainsi qu’aux élites ou institutions perçues comme favorables à l’Algérie. Il évoque des motivations d’ordre idéologique, économique ou diplomatique qui, selon lui, poussent certains acteurs influents à entretenir un climat de défiance envers Alger.

L’homme politique pointe du doigt une forme de continuité historique. Certains cercles, explique-t-il, ont, depuis des décennies, cultivé une vision négative du rôle de l’Algérie dans l’espace méditerranéen et dans la politique étrangère française.

Dans son intervention, François Asselineau a mentionné plusieurs personnalités et institutions qu’il associe à ce lobby. Il a notamment cité Bernard-Henri Lévy, Eric Zemmour, Sarah Knafo, Jacques Attali, Xavier Driencourt, Bruno Retailleau, Laurent Wauquiez, les médias dominants, ainsi que certaines institutions françaises qu’il n’a pas nommées, mais qu’il considère comme participant à la diffusion d’une image négative de l’Algérie.

L’un des points centraux de son intervention repose sur l’idée que cette hostilité influe sur les décisions prises au sommet de l’Etat. François Asselineau affirme, en effet, que certaines prises de position médiatiques ou institutionnelles s’inscrivent dans une ligne directrice dictée par ces groupes d’influence, entraînant un traitement biaisé de l’actualité algérienne.

Selon lui, cette dynamique contribue à durcir régulièrement les relations diplomatiques entre l’Algérie et la France, en exacerbant les tensions ou en mettant en avant des controverses au détriment du dialogue.

Fidèle à sa ligne politique, François Asselineau relie cette problématique à sa critique plus large des dépendances extérieures de la France. Il insiste sur le fait qu’un pays incapable de maîtriser ses orientations diplomatiques, parce que soumis à l’influence de lobbies ou de structures supranationales, ne saurait défendre pleinement ses intérêts. Dans cette optique, il affirme qu’une politique étrangère plus autonome permettrait d’assainir les relations avec Alger.

L’ancien candidat à la présidentielle invite la classe politique française à dépasser les réflexes de méfiance hérités du passé. Il estime qu’une coopération équilibrée et dénuée d’arrière-pensées idéologiques renforcerait non seulement les liens entre les deux pays, mais aussi la stabilité du Bassin méditerranéen.

Les propos de cet homme politique français connu pour son honnêteté intellectuelle, s’inscrivent dans une volonté de dénoncer ce qu’il décrit comme des mécanismes opaques influençant la politique nationale française. Ses affirmations suscitent de plus en plus de soutiens chez les Français, qui y voient une analyse pertinente des rapports de force au sein des élites françaises.

M. K.

1 Commentaires

  1. L’Algérie, peuple et autorités, devraient savoir maintenant quelles politiques et quel sentiment à mobiliser pour sortir de cette relation nuisible : rupture ou banalisation

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