Mezri Haddad à Algeriepatriotique : «Les islamistes vont mettre la Tunisie à feu et à sang»

Mezri Haddad. D. R.

Comment expliquez-vous cet acte ignoble qui a coûté la vie au secrétaire général du parti des Patriotes démocrates unifiés, Chokri Belaïd ?

Mezri Haddad : Cet acte s’inscrit dans la logique des événements depuis deux ans, c’est-à-dire depuis l’imposture de la révolution du Jasmin. Lorsqu’on criminalise et culpabilise les forces de police – qui ont pourtant perdu une trentaine d’hommes en 2011 – comme s’ils étaient au service d’un régime hitlérien, lorsque, au nom des droits de l’Homme, on libère les terroristes qui ont pris les armes contre les forces de l’armée à Soliman, et que le président provisoire amnistie à trois reprises des centaines de criminels de droit commun, lorsqu’on accueille triomphalement les djihadistes qui vivaient en Europe et ailleurs, y compris ceux qui ont organisé l’assassinat du commandant Massoud, lorsqu’on légalise des partis et des associations extrémistes qui appellent publiquement à la violence, lorsque les mosquées sont usurpées par des obscurantistes qui n’ont de l’islam que le nom, lorsqu’on laisse la Tunisie de Bourguiba se transformer en champ de concurrence entre le wahhabisme saoudien et le wahhabisme qatari, lorsque la Tunisie devient le premier pays qui concentre le plus grand nombre d’ONG occidentales et d’officines de renseignement, lorsqu’on a perdu le sens même de la souveraineté nationale, lorsqu’on laisse des organisations criminelles s’organiser et des trafics d’armes se constituer…, il ne faut pas s’étonner de voir des hommes politiques se faire abattre en plein jour.

L’Etat a-t-il les moyens de faire face au terrorisme islamiste ?

L’Etat, ou plus exactement ce qu’il en reste après deux ans d’amateurisme et d’agitation pseudo-révolutionnaire, n’est plus respecté parce qu’il n’est plus respectable. Parmi ses membres, certains ont d’ailleurs eu une carrière en matière de terrorisme. Sous l’ancien régime, chaque fois que des islamo-terroristes étaient arrêtés ou condamnés, les commerçants des droits de l’Homme, y compris ceux qui sont devenus des notables après le 14 janvier, criaient au mensonge d’une dictature policière qui utilise la menace terroriste comme un épouvantail. Maintenant qu’ils sont au pouvoir, comment voulez-vous qu’ils se donnent les moyens de faire face à un terrorisme dont ils ont été sinon les complices, du moins les justificateurs ?

La responsabilité d’Ennahda est-elle engagée ?

La responsabilité d’Ennahda est pleinement engagée, mais il n’y a pas que ce parti. Ettakatol et le CPR sont tout aussi responsables, puisqu’ils constituent la vitrine «progressiste» de ce parti réactionnaire et qu’ils sont les principaux recéleurs de l’islamisme «modéré». La responsabilité de Moncef Marzouki et de Mustapha Ben Jaâfar est encore plus grande que celle de Ghannouchi.

Quelles vont être les conséquences de cette action terroriste ciblée ?

Parce qu’elle est inédite dans l’histoire de la Tunisie depuis son indépendance – si l’on excepte le cas de Salah Ben Youssef –, cette action terroriste inaugure à mon sens une série d’assassinats politiques qui vont cibler des chefs de parti, des journalistes, des intellectuels, des figures emblématiques de la société civile, etc. L’élimination de Chokri Belaïd est un message à tous ceux qui ont l’intention de résister à la dictature islamiste. C’est un meurtre politique pour donner l’exemple et semer la peur. Cela préfigure aussi des actions terroristes encore plus impressionnantes, comme des voitures piégées en plein centre de Tunis, contre des civils, contre des administrations, etc. Tous les ingrédients sont réunis pour transformer le pays en champ de bataille. Et, de toute façon, les islamistes ne quitteront pas le pouvoir sans mettre la Tunisie à feu et à sang.

Y a-t-il un risque que la Tunisie vive la même expérience tragique que l’Algérie dans les années 1990 ?

Oui, bien évidemment. Je l’avais d’ailleurs écrit dans mon livre La face cachée de la révolution tunisienne, en septembre 2011, et je l’ai plusieurs fois déclaré depuis. Comme en janvier 2011, mes compatriotes n’ont pas pris au sérieux mes mises en garde, préférant écouter ceux qui flattaient leur ego et louaient leur «révolution unique dans l’histoire de l’humanité». Je vais peut-être vous surprendre, mais je l’avais même conjecturé dans un livre encore plus ancien, Carthage ne sera pas détruite, publié à Paris en 2002, dans lequel j’avais d’ailleurs consacré tout un chapitre à la crise algérienne que j’avais intitulé «Islamisme algérien et cynisme américain». Puis-je rappeler au passage que j’ai été l’un des rares intellectuels arabes en France à soutenir publiquement l’armée contre le FIS et à dénoncer l’ignoble question du «qui tue qui» en Algérie ? Non seulement le risque est grand pour que la Tunisie revive la même expérience algérienne, mais cela pourrait être encore plus tragique, pour la simple raison qu’il existe entre l’armée algérienne et l’armée tunisienne une différence de nature, de formation et de vocation.

Quelles sont les solutions qui se présentent devant la Tunisie pour éviter de sombrer définitivement dans la violence ?

Il y a quelques mois, plus exactement le 13 juin 2012, j’avais rendu public une solution de sortie de crise en sept points. Les révolutionnaires et les «démagocrates» m’ont accusé d’appeler à un putsch militaire, ce qui est totalement faux. D’abord, je n’adressais pas mon appel au général Rachid Ammar, qui n’est pas à l’écoute des patriotes mais de Doha et Washington. Ensuite, je ne parlais pas d’un régime militaire mais d’un gouvernement d’unité nationale à durée déterminée (six mois), le temps d’organiser des élections législatives et présidentielles. Voici ce que je proposais : « Maintenant que notre pays est entré dans une nouvelle phase de sa destruction programmée et amorcée dès décembre 2010, j’appelle nos forces armées et notre police nationale, deux institutions patriotiques que les traîtres et les comploteurs ont cherché à culpabiliser et à diviser, à :
1. Prendre le contrôle du pays ;
2. instaurer l’Etat d’urgence et rétablir l’ordre républicain ;
3. déclarer illégitime le gouvernement de la trinité antipatriotique (Ghannouchi, Marzouki, Ben Jaâfar) ;
4. dissoudre et déclarer illégale l’Assemblée constituante, compte tenu de son inutilité et des nombreuses irrégularités au moment des élections du 23 octobre dernier, et revenir à la Constitution de 1959 ;
5. sévir contre les hordes fanatisées et remettre en prison tous les terroristes qui ont été libérés ou amnistiés par un gouvernement incompétent et irresponsable ;
6. rompre toutes relations avec le Qatar et renvoyer immédiatement l’ambassadeur de cet émirat ;
7. former un gouvernement provisoire d’unité nationale en attendant d’organiser, dans les six mois, des élections authentiquement démocratiques, sans ingérence étrangère, sans le financement occulte de certains partis par les monarchies du Golfe et sous le contrôle exclusif des Nations unies».
J’étais seul à l’époque, maintenant je suis heureux de constater que Béji Caïd Essebsi appelle lui aussi à la dissolution du gouvernement et de l’Assemblée constituante, tous les deux issus de la mascarade électorale du 23 octobre 2011, qui est à l’origine de la situation périlleuse actuelle, dont l’assassinat de Chokri Belaïd n’est que le début.

Interview réalisée par Mohamed El-Ghazi

Comment (22)

    Karim
    12 février 2013 - 12 h 47 min

    Le peuple tunisien doit
    Le peuple tunisien doit compter sur ses propres moyens, en votant en majorité pour un parti intégriste, il doit assumer son choix. En tirant les conséquences qui s’impose, il doit agir d’une façon salutaire comme l’a déjà fait un certain peuple. Ce qui m’a écœuré le plus c’est le vote majoritaire de la diaspora tunisienne établie en Europe pour le parti Ennahda, alors que celle-ci, dans la normalité, devait être imprégnée des valeurs qui composent ces pays où elle évolue.

    ISSAM
    11 février 2013 - 19 h 48 min

    Le terme islamistes ne veut
    Le terme islamistes ne veut rien dire,il y a dans le monde 1,5 milliards d’islamistes.

    Le quatar paie des gens pour destabiliser un pays qui ne lui plait pas.Ainsi l’emir a financé la campagne d’ehnnada 400 millions d’euros .La syrie est gravement atteint par le terrorisme qui vient des pays du golfs et du magreb ,beaucoup de terroristes tués sont de tunis .Voila ce qu’il va arriver à l’algérie si elle n’aide pas la tunisie financiérement .

    Horizon
    11 février 2013 - 18 h 04 min

    Salem Alaykoum
    @ le

    Salem Alaykoum

    @ le docteur

    Tu es le bien venu en Algérie , pour tout les musulmans qui suivent la voie de notre BON et bien aimé prophète Mohammed ( paix et salue en son âme ).
    Et qui lisent le coran sans déformer son contenu…
    L’islam est paix , bonté , pitié , partage , pardon , équitable , sagesse , compassion , etc …etc….
    Et certainement pas la haine , le meurtre , les effusions de sang , la turpitude , la discorde , le K.O ….

    kimdee
    11 février 2013 - 11 h 33 min

    @Horizon
    quelques jours avant

    @Horizon
    quelques jours avant le raid israélien lors de la visite du cheikh Hamad Bin Khalifa à Ghaza il avait offert aux hauts responsables du Hamas des montres Rolex dorées, si je me rappelle bien, des voitures et autres cadeaux luxueux tous truqués de chips tracable par GPS.
    c’est comme ca que le raid israélien a « réussi ».

    LeDocteur
    11 février 2013 - 9 h 50 min

    Cela ne m’etonne plus du tout
    Cela ne m’etonne plus du tout !
    J’aurais même du le comprendre plus tot !

    Converti a l’Islam, j’ai déja eu le déplaisir d’etre confronté a une telle engeance !
    Ce fut lorsque sortant de la priere du Maghrib, un « soi-disant » sheikh m’interpelle pas ces termes : »Ceux qui disent que l’Islam et le raisonnement sont compatibles sont des trous du cul sionnistes !  »

    Déja, joli language et belles manieres pour un precheur ! Si notre bien aimé s’était adressé de la sorte aux gens, l’Islam n’existerait pas !

    Puis il sort a la volée : « Celui qui raisonne commet le shirk ! car il n’accepte pas aveuglement le Ddin auquel il devrait se soummettre ! Mefiez vous des diplomés , ils ont vndu leur Din pour un morceau de papier, disait il, un air de défi au visage !  »

    Je me suis dit : mais, et la recherche de la Vérité et je l’ai posée a voix haute par la suite !

    Sa réponse fut : ton prénom te démasque ( je me prénomme David).

    Je n’ai plus jamais remis les pieds dans cette mosquée depuis !

    Courage ! et il se pourrait que je vienne un de ces quatre me joindre aux Algériens, car en France, le Changement c’est dans tes reves !

    Karim
    9 février 2013 - 10 h 31 min

    il faudra mettre un terme à
    il faudra mettre un terme à ce « democratisme » en afrique du nord mettre le destin d’un pays aux mains des bergers comme ghannouchi ou belhadj est un crime en soit même pour non assistance a un peuple en danger. Un homme une voix ne peut pas s’appliquer dans les pays arabo musulamans ou la religion a envahie le champs politique et ou l’analphabétisme est prédominant ; même dans les démocraties les plus avancées s’il y’en existe ;c’est l’élite intellectuelle minoritaire souvent éclairée et honnête qui gouverne la majorité du peuple

    Mansour
    9 février 2013 - 10 h 15 min

    L’émir du Qatar(khatar lui
    L’émir du Qatar(khatar lui irait plutôt bien)a été reçu en grandes pompes par Fakhamatouhou juste avant l’attaque de In Amenas.Comme cet émirat finance les groupes islamistes au Sahel,en Lybie,en Tunisie,en Syrie,en Algérie et aussi l’extrême droite isrëlienne on peut en déduire qu’il y a anguille sous roche et cela explique le silence de Fakhamatouhou pendant et après l’attaque.Il n’a en effet pas pipé un mot sur cette attaque meurtrière unique en son genre qui a causé des morts et des dégâts considérables et a mis l’Algérie en mauvaise posture surtout vis-à-vis de ses partenaire étrangers.Que faut-il en conclure?Peut être que le vers est dans le fruit et que les vrais dégâts se verront plus tard lorsqu’il sera impossible de faire quoi que ce soit.

    Horizon
    8 février 2013 - 22 h 00 min

    FINANCEMENT DE LA DROITE
    FINANCEMENT DE LA DROITE ISRAÉLIENNE, SOUTIEN AU TERRORISME, DÉSTABILISATION DES PAYS ARABES… ET ACHAT DE LA COUPE DU MONDE
    Le Qatar démasqué!
    alliance aux dépens de la cause palestinienne

    Selon l’ancienne chef de la diplomatie israélienne, l’Emirat a financé les campagnes du Likoud, du Premier ministre Benjamin Netanyahu, et Israël Beïtenou du ministre des Affaires étrangères, Avigdor Liebermann.

    Qui sème la «révolution», récolte le chaos. L’Emirat du Qatar, véritable parrain des pseudos «printemps arabes», vient d’être piégé par ses propres manigances. Ce minuscule Etat, qui aurait pu s’appeler «Al Jazeera» – cette chaîne de télévision qui continue d’attiser le feu de la discorde dans les pays arabes – ne recule devant rien. Il est même prêt à s’allier avec le diable et à sacrifier les causes nobles pour s’arroger le leadership du Monde arabe.
    Après le scandale de l’«achat» de la Coupe du Monde 2022, révélé il y a moins d’une semaine par le magazine France Football, c’est au tour de l’ancienne ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, de jeter un autre pavé dans la mare, en soulevant littéralement le «Kamis» de l’émir du Qatar. S’exprimant sur une chaîne de télévision israélienne, juste après les législatives emportées par le Likoud de Benyamin Netanyahu, l’«amie» de Cheikha Moza, a affirmé sur un plateau de télévision, en Israël, que le Qatar a financé, lors des dernières élections législatives, les campagnes du Likoud du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et Israël Beïtenou du ministre des Affaires étrangères, Avigdor Liebermann.
    Les deux responsables israéliens auraient empoché, respectivement 3 millions et 2,5 millions de dollars. Selon la responsable du parti Kadima, certains hauts responsables «commettent une grave erreur, car nous apparaissons dans le monde comme des voleurs de grand chemin». Pour elle, «le Qatar est un pays ami et je suis personnellement très amie avec Madame Moza, mais il s’agit de notre Etat et de notre démocratie qu’il ne faut pas discréditer dans le monde». Le plus curieux dans tout cela, est que les deux formations sont connues pour leur hostilité au Monde arabe. D’autant plus qu’elles prônent une intense vague de colonisation, tout en s’opposant à la création d’un Etat palestinien indépendant. Quelle en est donc la contrepartie? Selon des sources concordantes, Doha aurait obtenu des deux partis d’extrême droite israélienne, la création, sous réserve de leur élection, d’une fédération jordano-palestinienne, présidée par le mouvement Hamas. Un vieux «projet» remis au goût du jour, à la faveur de l’éclatement du Monde arabe.
    Ce qui est d’autant plus curieux c’est le fait que les autorités qataries n’ont pas réagi aux déclarations de Livni, alors que du côté de la presse occidentale, c’est le silence radio. L’objectif est donc, somme toute, clair: il s’agit pour l’Occident de faire de l’Emirat du Qatar un sous-traitant de ses desseins de déstabilisation et d’atomisation du Monde arabe. Leur principal objectif est la mise en oeuvre du projet du Grand Moyen-Orient, revu et corrigé, par l’installation, de petits États théocratiques, sans objectifs, ni assise démocratique.
    De fait, la «bombe» lâchée par Livni, confirme les grands soupçons qui pèsent sur cet émirat de moins de 500.000 habitants, devenu ces derniers temps le financier de la mort de l’Occident dans les quatre coins du monde, notamment dans le monde arabo-musulman. Ce qui se passe aujourd’hui en Egypte, en Tunisie, en Libye, en Syrie… et même dans le Sahel, répond à un plan de déstabilisation prédéfini pour plonger ces pays dans les ténèbres du Moyen âge, avec des fetwas «grassement» financées par l’Emirat de Cheikh Hamad.
    Sur un autre chapitre, et en plus des révélations de France Football concernant les «magouilles» ayant présidé à l’octroi de l’organisation de la Coupe du Monde 2022 au Qatar, le journal français, Le Canard enchaîné a révélé, il y a six mois, documents à l’appui, que le Qatar finance le Mujao et autres groupes terroristes au nord du Mali. Comme il l’a également fait en Libye en soutenant les rebelles islamistes qui continuent de mettre le pays à feu et à sang. L’émir Hamad n’a-t-il pas déclaré en personne que le Qatar finance les rebelles syriens et tous les mercenaires islamistes qui viennent de tous les pays arabes combattre en Syrie. Ainsi, et au lieu de venir à la rescousse des populations palestiniennes, notamment ces enfants de Ghaza victimes des raids meurtriers israéliens, le Qatar apporte son soutien à l’extrême droite israélienne, celle-là même qui affiche sa haine viscérale aux Arabes et à la création d’un Etat palestinien indépendant.
    D’ailleurs, la visite du cheikh Hamad Bin Khalifa à Ghaza, quelques jours avant le raid israélien, a été mal perçue par le mouvement Fatah. «Cette visite n’est pas la bienvenue, parce qu’elle vise à consacrer la division et la séparation entre la Cisjordanie et la bande de Ghaza.»
    Cette visite ne sert que l’entité sioniste selon le Fplp, qui rappelle que «le sang des milliers d’enfants syriens, libyens et yéménites versé à cause des fonds et des médias qataris ne permettra pas à ce visiteur de redorer son blason». Ce qui a conforté le deal relevé par Tzipi Livni, concernant la création d’une fédération jordano-palestinienne. Les masques sont tombés.

    mohamed
    8 février 2013 - 21 h 51 min

    c vraiment bien logique et
    c vraiment bien logique et raisonable ce qu’a dit mr Haddad pour sauver ce pays c l’armée qui doit intervenir pour organiser des eléctions sinonle pays va s’embraser à cause de ces gens dépourvu de tt sens de dialogue ils sont programés comme des machines ils emméneront le pays à une catastrophe et surtout surtout ne laisser aucun connard se méler auxaffaires du pays

    Horizon
    8 février 2013 - 21 h 16 min

    Prions Allah ensemble pour
    Prions Allah ensemble pour nos frères Tunisiens ,Palestiniens , Libyens , Yéménites , Égyptiens , Syriens , Maliens , afgants , pakistanais , somaliens ,irakiens , saharaouis , et d’autres .
    Tout ces frères et sœurs qui subissent l’oppressions , le K.O , le malheur , par la faute des sionistes et leurs valets qatariens et les sa-ouds wahhabites .
    Ces salafistes qui ont accaparé l’islam pour la mettre dans les mains des sionistes .
    Qui ces dernier leurs dictes comment appliquer un nouveau Islam sur le terrain en manipulant les esprits faible et ignorants .
    Puis les utilises pour commettre la fitna le meurtre , la barbarie a outrance sur des innocents et des musulmans modérés SUNNITES .

    chark
    8 février 2013 - 20 h 33 min

    Je crois aux malédictions et
    Je crois aux malédictions et au chatiment du tout puissant ,
    tous ceux qui se sont acharnés au coté des us-sionistes pour désintégrer l’irak , l’afghanistan , et la lybie , sont entrain de payer  » capital et intérêts  » y compris Bachar !

    mounadil
    8 février 2013 - 15 h 52 min

    basta avec la démocratie, il
    basta avec la démocratie, il y a plus important que ça, ennahda ne doit pas être maintenu au pouvoir, j’ai bien peur que le cas Tunisien soit plus compliqué que l’Algérien, l’armée doit reprendre le control du pays, sinon la dictature des wahabite fera regretter ben ali

    Mansour
    8 février 2013 - 10 h 30 min

    Comme tous les observateurs
    Comme tous les observateurs lucides non encore subjugués par la propagande islamo-terroriste des qataro-saoudiens et des « qui-tue-qui » M.Mazri Haddad a vu juste.Il n’a pas été non plus subjugué par la quantité phénoménale des pétro-dollars que déversent les monarchies du golfe arabo-persique pour acheter le silence de certains face à la déferlante criminelle de leurs protégés islamistes.En Algérie nous avons vécu tout ça quand les sanguinaires islamistes tuaient à tour de bras certains n’ont rien trouvé de mieux que d’accuser les services de sécurité de ces massacres relayant sans le savoir pour certains la propagande islamiste.Mieux encore des milliers de dangereux psychopathes ont été remis en liberté par le pouvoir et beaucoup d’entre eux sont repartis dans les maquis pour donner libre cours à leurs instincts sanguinaires.Le pays vit toujours dans l’insécurité mobilisant prés d’un million d’hommes en armes sans voir le bout du tunnel et la paix que réclame la population.Cela risque de se reproduire malheureusement en
    Tunisie et dans tous les pays du « printemps » arabe à la grande joie de ceux qui tirent les ficelles dans l’ombre des officines « spécialisées » dans la manipulation.Ne dit-on pas que l’enfer est pavé de bonnes intentions?

    agarziz
    8 février 2013 - 9 h 46 min

    Je ne crois pas que les
    Je ne crois pas que les tunisiens vont se laisser entraîner dans cette spirale infernale, je suis sûr qu’ils vont réagir!

    syriano
    8 février 2013 - 9 h 14 min

    Une interview
    Une interview interessante.
    Nos pauvres freres tunisiens vont vivre ce que l’Algerie a vécu dans les deccenies noir.
    Nasser détestait les freres musulmans pas pour rien il avait vu en eux les pires traitres du monde arabo musulmans.En effet depuis cette époque ils faisaient des pactes secrets avec washinghton et maintenant ils ont des subventions du qatar et de l’arabie saoudite en plus.La tunisie va connaitre le chao sous le regard jouissif des americano sioniste.C’est aussi valable pour l’egypte bien sur.Et pour la libye c’est encore pire car leur pseudo révolution etait completement fausse.Le chahid Kadhafi,alah y rahmou,etait un grand leadeur et un homme légitime contrairement a la vermine moubarak ou a l’homme poule qu’etait Ben ali,amadouillé par le clan de sa femme.

    Sid Ahmed Hajlaoui
    8 février 2013 - 9 h 13 min

    Grand penseur arabe du
    Grand penseur arabe du gabarit de Mohamed Arkoun. Diplomate sans langue de bois, genre Boutef à ‘époque de Boumedienne. Homme politique talentueux et visionnaire genre Bourguiba. Dommage qu’il soit tunisien! Leur révolution du jasmin n’a pas seulement brisé la Tunisie. Elle a déstabilisé le monde arabe au profit des islamistes et de leurs protecteurs colonialistes et sionistes.

    Abdeljelil Ben Othmane
    8 février 2013 - 9 h 04 min

    Mes respects monsieur
    Mes respects monsieur l’Ambassadeur. Pour avoir été en poste à Paris de 1990 à 1997, je sais très bien qui vous êtes et ce que vous avez fait pour l’Algérie à l’époque. En effet, vous étiez l’un des rares à défendre publiquement l’Algérie contre les terroristes du FIS et du GIA, à l’inverse de certains Harkis. Dans votre combat contre l’islamisme, vous avez été constant, cohérent et courageux. Vous avez eu raison de rejoindre le régime après votre long exil, plutôt que d’établir une alliance avec Ennahda, contrairement à Marzouki, Benjafar et d’autres. J’ai gardé dans mes archives l’article que vous avez publié dans Le Monde le 6 février 2001 qui se terminait par cette phrase admirable : « Et si je me trompe, je préfère encore me tromper avec Ben Ali et Bouteflika, qu’avoir raison avec Ghannouchi et son alter ego Abbassi Madani ». L’histoire vous a donné raison Monsieur Mezri Haddad. Même si vous compatriotes ne vous ont pas écouté.

    Anonyme
    8 février 2013 - 3 h 12 min

    Mr MERZRI HADDAD. J’AI BCP DE
    Mr MERZRI HADDAD. J’AI BCP DE RESPECT POUR VOTRE HONNÊTETÉ INTELLECTUELLE ET VOTRE PATRIOTISME {RÉPUBLICAIN} ET CONTRE L’ISLAMISME BORNÉS ET DÉBILE, TERRORISTES , ASSASSINS D’INNOÇENTS, ET CONTRE L’IMPÉRIALISME GOLFOSIONISTES,ET LES ATLANTISTES SANGUINAIRES. TOUT MES SYMPATHIE À VOTRE MARTYR {TUNISIEN}AINSI QU’À SA FAMILLE.BREF ;VIVE MA RÉPUBLIQUE ALGÉRIEN DÉMOCRATIQUE et POPULAIRE,ET L’ANP ,SANS OUBLIER NOS MILLION ET DEMI DE MARTYRS ,TOMBÉS AUX CHAMPS D’HONNEUR

    satifi.dz
    7 février 2013 - 23 h 14 min

    j’espere sincerement que les
    j’espere sincerement que les patriotes tunisiens sauront repondre a ces usurpateurs et a ceux qui sous traitent pour les ennemis sionistes. A l’instar de notre president je m’associe de tout coeur avec nos freres tunisiens, dont le sang a couler avec nos glorieux anciens pour la liberation de nos terres.

    Hédia Kéramane
    7 février 2013 - 23 h 01 min

    Des propos qui sortent de la
    Des propos qui sortent de la banalité et de la médiocrité qu’on entend et qu’on lit sur la Tunisie depuis la fameuse révolution du jasmin. Avant de poster ce commentaire, j’ai voulu en savoir plus sur monsieur Mezri Hadad. J’ai écouté ses interventions télévisées depuis le mois de janvier 2011, c’est hallucinant! Cet homme a un sens de la prospective vraiment remarquable. Les tunisiens devraient faire un peu plus attention à ce qu’il dit. En tant qu’algérienne qui a vécue l’horreur dans ma propre faculté et avec mes propres étudiants, face aux attaques du FIS, j’espère que les tunisiens vont se réveiller, en commençant par écouter cet éminent penseur.

    N. Kandil
    7 février 2013 - 22 h 51 min

    Je bien peur que
    Je bien peur que oui…d’ailleur ils sont bien partit pour ça..ces fanatiques ne croyaient même pas #a une société civile……Ils ont un état d’esprit du moyen âge……

    chark
    7 février 2013 - 22 h 49 min

    Ils mettront à feu et à sang
    Ils mettront à feu et à sang la Tunisie sous les applaudissement du qatar et des franco-sionistes !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.