Migrants africains : Bedoui rappelle à l’Europe ses responsabilités

Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a exhorté, jeudi à Alger, les partenaires internationaux à tenir compte du fardeau qui pèse de plus en plus lourd sur l’Algérie du fait de l’immigration illégale, estimant que les droits de l’Homme «est un problème global qui nécessite une coordination complète».

Intervenant lors de la conférence sur «les défis de la sécurité et l’approche en matière des droits de l’Homme : la réconciliation nationale en Algérie comme exemple», organisée par le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) à l’hôtel El-Djazaïr, M. Bedoui a indiqué que l’Algérie, «en dépit des dangers sécuritaires qui la guettent», veille à «une approche humanitaire» dans le traitement de la question de l’immigration illégale.

«Nous supportons un fardeau de plus en plus lourd et nous agissons positivement, en dépit de tous les défis, même si nous pensons que nos partenaires internationaux doivent en tenir compte», a affirmé le ministre.

Les droits de l’Homme ne sont pas «une question d’arbitrage ou de recensement de cas différents les uns des autres, mais plutôt une problématique globale nécessitant une coordination complète» entre toutes les parties concernées, en ce sens que la sécurité territoriale est «un facteur déterminant dans la concrétisation de la sécurité internationale», a estimé M. Bedoui, ajoutant que «l’aspect humanitaire dans le traitement de la situation des victimes des tragédies générées par les conflits est tout aussi important».

Il a rappelé, dans ce sens, que l’Algérie suivait la même approche en ce qui concerne toutes les questions liées aux droits de l’Homme, «une approche basée sur le principe du traitement des causes et non les symptômes», affirmant que sa position vis-à-vis de la question de l’immigration illégale en était «la meilleure preuve» en dépit du fait qu’elle soit devenue un pays d’accueil après avoir été un pays de transit.

Soulignant que le défi sécuritaire était le baromètre pour mesurer le respect des droits de l’Homme par les nations et qu’il s’agit là d’une équation «qui ne peut être appréhendée à travers des cas différents et des constats ne s’appuyant sur aucune réalité concrète», M. Bedoui a affirmé que le gouvernement algérien a adopté les normes les plus exigeantes en vigueur dans ce domaine.

«Nous n’hésitons nullement à coopérer avec nos partenaires internationaux dans ce domaine et nous appréhendons la question en étant confiants et libérés de tout complexe», a-t-il ajouté.

Evoquant la longue expérience de l’Algérie dans ce domaine, M. Bedoui a rappelé que face à ce genre de défis, l’Algérie a de tout temps fait preuve de pondération. «Nous sommes confrontés à cette question depuis le début des années 1990 et nos services font bien la différence entre les droits de l’Homme et le maintien de la sécurité pour protéger les citoyens et leurs biens», a dit M. Bedoui, réitérant que «l’Algérie est un Etat de droit qui a beaucoup appris de son expérience qui remonte à l’ère coloniale».

S’agissant de la réconciliation nationale, axe principal de cette conférence, M. Bedoui a estimé qu’elle constitue l’un des fruits de cette longue expérience qui nous a appris, a-t-il ajouté que cette réconciliation «ne peut émaner que du peuple et de son génie collectif».

Le ministre de l’Intérieur a tenu à préciser, dans ce sillage, que la réconciliation nationale plébiscitée par le peuple «n’est pas synonyme de peur ou de renoncement, mais plutôt une démarche globale visant à réconcilier tous les enfants de la nation sans exception», ajoutant que «ce n’était pas toujours facile et que les plaies n’auraient pu être soignées sans l’adhésion du peuple autour des institutions de la République».

«La question des droits de l’Homme, préoccupation majeure à l’étranger, est pour l’Algérie un stade dépassé, car son aspiration était de loin plus noble, surmonter la division et rétablir la cohésion nationale», a conclu M. Bedoui.

R. N.

Comment (19)

    الهوارية في كندا
    21 juillet 2017 - 23 h 41 min

    Les réfugies ou migrants sont des petits malins bien organisés, une fois qu’ils rentrent en Algérie en demandeurs d’asile politique ou de guerre, ils contactent les ONG le HCR ou la ligue des droits de l’homme sur place sur le territoire national algérien et portent plainte contre les autorités locales algériennes ensuite, dès qu’ils ont le fameux sésame pour se déplacer aux frais des contribuables algériens et algériennes et demandent un parrainage vers une autre pays européens ou américains pour s’installer définitivement. J’ai rencontré beaucoup d’africains qui utilisent cette méthode pour quitter le Continent africain sans passer par les embarcations maritimes.
    L’Algérie est devenu un pays de transit pour tout ces migrants africains qui ne veulent plus rester chez eux, même si dans leurs pays y’a pas une crise politique, économique ou une révolte sociale

    Salim31
    21 juillet 2017 - 17 h 38 min

    Le debat sur l immigration doit exlure les qualificatifs genre « refugier _ ou l algerie ce nest k un pays transit_..ect » ce sont des expression veritable cheval de troie qui donne une couverture politique et humanitaire a cet immigration de masse pour ce qui de la politique l algerie ressemble a degre moundre au mexique et usa ___vu que le mexique fait face a une migration sud continentale « amerique centrale « pour rejoindre le nord et bloque au mexique _ et usa pour l immensite des frontiere toutes les 2 desertiques et comment se comporte ses 2 pays face a ce phenomene et autre chose le gouvernement algeriens doit recrute les passeurs algeriens qui sont des chomeur pour la survzillance des frontieres sud.

    y en a marre
    21 juillet 2017 - 15 h 04 min

    YA SI BEDOUI VOUS N AVEZ PAS LE … DE LEUR DIRE CARTE SUR TABLE C’EST VOUS LES RESPONSABLES DE TOUTE CETTE TRAGÉDIE
    LE MIEUX EST DE VOUS TAIRE

    Mohammed
    21 juillet 2017 - 14 h 26 min

    Ces migrants africains qui sillonnent notre pays de part en part et qu’on rencontre partout (rues, superettes, restaurants, bus,…..) en train de mendier des fois avec insistance et arrogance, comme s’ils étaient en terre conquise, combien sont-ils ? 100 000, 200 000, 400 000 ? Difficile à dire en l’absence de recensement. Ils se sont établis dans toutes les wilayas et même dans les wilaya côtières. A voir leur densités dans nos villes les plus petites on peut facilement tabler sur 10 000 migrants africains par wilaya et leur nombre pourrait avoisiner une moyenne de 400 000 !
    Ce flux ne cesse de croitre de jour en jour encouragé par l’irresponsabilité de certains responsables nouvellement acquis aux thèses faussement humanistes de certaines ONG et par la générosité de certains de nos compatriotes qui ont oublié que nombre de nos compatriotes crèvent la dalle et font les poubelles pour se nourrir et se vêtir. Si charité il doit y avoir, elle doit concerner d’abord et avant tout nos compatriotes en détresse.
    L’Algérie n’a colonisé aucun pays et ne pille pas les richesses des pays de ces déracinés. L’Algérie n’a par conséquent pas à culpabiliser, c’est aux pays colonisateurs et aux multinationales exploitant ces pays de mettre la main à la poche et les aider à retouner au bercail et développer leurs pays.
    Avec ces migrants illégaux qui nous submergent alors que nous ne sommes pas riches et que nos difficultés comment et vont aller en s’amplifiant, l’Algérie a montré une hospitalité et une générosité qui devraient faire rougir de honte ces donneurs de leçons qui veulent faire de leurs pays des citadelles imprenables et de notre pays une destination finale pour les futures centaines de millions de déshérités du Sahel.
    Il est vital pour l’Algérie de refuser catégoriquement de servir de destination finale à tous ces migrants africains et de travailler d’arrache pied avec les pays et les gens de bonne volonté pour le rapatriement en urgence de tous ces migrants, de les aider à travailler chez eux pour développer leurs pays, y vivre, renoncer à tout projet de migration chez autrui, et surtout surtout à contrôler leur démographie par la baisse drastique de leur taux de natalité (le ramener à 2 enfants par femme au lieu de 7 ou 8 enfants par femme).
    Pour ne citer qu’un exemple : un de ces pays du sahel compte aujourd’hui 18 millions d’habitants (qu’il n’arrive pas à faire vivre), il est l’un des pays les plus pauvres de la planète et son taux de natalité est le plus élevé au monde avec plus de 7,6 enfants par femme ! Si le contrôle des naissances n’est pas pris immédiatement en charge, ce pays verra sa population passer à plus de 80 millions d’habitants dans 30 ans et à plus de 200 millions d’habitants à l’horizon 2100 !
    Si les choses restent en l’état ce ne sera pas 1 million de migrants subsahariens qui envahiront l’Algérie (qui comptera 60 à 70 millions d’habitants), mais des centaines de millions, car le sahel comptera alors plus de 1 milliard 200 millions d’habitants !

    Abdel
    21 juillet 2017 - 12 h 04 min

    L’Europe n’a que faire de ce migrants, l’essentiel pour eux, c’est qu’il n’aillent pas chez eux.
    On est peut-être un peu responsable de notre sort, quand le baril était à 200 dollars, on se prenait pour le rois du monde (enfin, nos dirigeants donnaient cette apparence au monde avec des réalisations pharaoniques inutiles et non avenues), l’onde de choc, on l’ a maintenant parce que toutes ces personnes nous prennent pour un pays riche.
    Il serait préférable de les orienter vers les pays voisins car eux sont aidés par les occidentaux et ce n’est pas notre cas.

    Anonyme
    21 juillet 2017 - 9 h 26 min

    C’est du fourre-tout. L’islamisme algérien a grandi dans le baath fln qui l’a utilisé pour occuper le terrain de l’opposition montante. Puis bien sur l’éleve depassa le maitre. Il n y a aucune reconsiliation mais une recomposition de la sphere du régime entre l’aile arabislamiste et les islamistes tout-court. Le regime issu du coup d’Etat de 62 avait besoin du recours à l’islamisme pour couvrir l’illegitimitè politique.

    Les migrants sont le fruit de la ruée vers l’or des agents du regime qui en occupant l’administration se mirent à s’en servir, jusqu’à l’éclatement du probléme numerique des migrants. Délaissés comme le sont les etrangers chez eux que sont les algériens qui voient la « famille royale baath fln » s’enrichir et la classe moyenne s’engoufrer dans la pauvreté, d’où cette guerre entre demunis.

    On utilise la question migrant pour occulter l’illegitimitè politique que nous livre les résultats des dernieres elections, durant lesquelles le boycott politique a denudé le système, qui n’a pu faire voter plus 15 % de l’électorat. mais c’est aussi jouer sur la fibre nationaliste, trop abusée, des algériens.

    Les frontieres? avec les 1000 000 000 000$ que le pays a encaissé ces 15 dernieres années, aurait pu faire du desert une Californie, comme c’est le cas du Neguev. Helas les terres agricoles sont dilapidées entre les membres de la « famille revolutionnaire ». L’Europe n’est donc pas responsable de nos frontieres.

    le niveau
    21 juillet 2017 - 9 h 09 min

    ya si mohamed …..simple et facile si tu demande a tous ces migrant vous voulez rester ou partire en europe il vont choisir l’europe
    un bateaux comme tarik wela djazair 2 fera l’affaire les envoyer en europe en plus terbah daawi el khir des migrant
    parceque ont entend de gauche a droite que ces un plan de destabilisation du sionisme international
    prouve nous le contraire ?

    الهوارية في كندا
    21 juillet 2017 - 6 h 19 min

    L’EUROPE n’a qu’a essuyer sa me…., c’est l’Europe qui a foutu le Chaos chez les arabes et les africains, maintenant, c’est à l’Europe accueillir les réfugiés chez eux

    BEKADDOUR
    21 juillet 2017 - 4 h 56 min

    Le titre de l’article donne à Bedoui un parfum de Boumédiène, IL FAUT OSER, lorsqu’il s’agit de gagner la paix universelle, Europe a assez fait de mal à l’humanité non européenne, et se retrouve elle même victime de SON IGNORANCE, SON ARROGANCE, (surtout de la composante imbécile de France, ces ivrognes qui la tête échaudée par le vin croient que… Basta !)… Les Africains DOIVENT rester chez eux, ET… Les Français aussi, les Européens, aucune fourmi humaine ne doit se déplacer sans raison vraiment rationnelle !

    anti-khafafich
    21 juillet 2017 - 4 h 53 min

    c’est un plan de destabilisation du sionisme international, expulsez nous tous ces destabilisateurs déguisée en pauvres migrants, on s’en tape de l’europe

    y en a marre
    20 juillet 2017 - 22 h 36 min

    surveillez vos frontieres

    Moskosdz
    20 juillet 2017 - 22 h 21 min

    Après l’échec du Fis,de la carte Kabyle,Mozabite,sans aucun doute cette immigration en masse serait organisée par ceux qui ont intérêt à ce que l’Algérie soit coûte que coûte déstabilisé.

    Felfel Har
    20 juillet 2017 - 22 h 14 min

    L’Europe se contrefiche de nos problèmes, elle ne fera rien pour nous aider et contrôler ce flux de réfugiés. C’est une prérogative algéro-algérienne. C’est à nos autorités de mettre en oeuvre les moyens adéquats pour les reconduire (sans porter atteinte à leur dignité) dans leur pays respectif en exerçant des pressions sur les dirigeants de ces pays (Mali, Niger, Burkina Fasso, etc.) pour qu’ils surveillent plus sérieusement leurs frontières et leur population. Un contrôle plus strict de nos frontières sud doit empêcher ces refugiés d’atteindre le nord du pays. Encore une fois, c’est à nous de prendre en charge cette situation sans en référer à l’Europe hypocrite et égoïste.

    Kahina
    20 juillet 2017 - 22 h 04 min

    Il faut dire NON à ce plan satanique qui vise l’Algérie.
    La France qui est la cause du malheur de ces Africains est en train de se débarrasser des migrants clandestins, mais en silence.
    Macron a même accusé la femme africaine de vouloir inondé la France /UE en engendrant trop de bébés africains. L’argent du social est directement proportionnel au nombre d’enfants.
    Et si macron cessait de siphonner les richesses naturelles de ces migrants ??

    mzoughene
    20 juillet 2017 - 21 h 22 min

    NOTRE FRONTIERE EST DEVENUE UNE PASSOIRE ….LE PEUPLE ALGERIEN EST DANS L INSECURITE

    MELLO
    20 juillet 2017 - 21 h 17 min

    Que de maux à guérir, que de gestes à accomplir chaque jour! . Les foyers de guerre se multiplient et s’étendent qui annulent pour des dizaines de milliers d’êtres humains le droit à la paix, ce droit qui conditionne le droit à la vie ainsi que tous les autres droits de l’Homme. L’insoutenable regard de l’enfant sahélien nous rappelle que la famine se moque du Pacte International qui garantit les Droits de l’Homme économiques et sociaux ou plutôt que les institutions internationales se moquent du monde. De ce fait, une analyse approfondie des causes qui secouent le monde dans tous les domaines civilisationnels, moral, politique, économique, institutionnel, monétaire, est nécessaire pour comprendre la tendance à l’universalisation des violations des Droits de l’Homme. Qu’on cesse alors de regarder ces Africains (ainsi que d’autres peuples de l’aire musulmane du reste) sous le seul prisme déformant de la lutte anti-terroriste ou de la « menace islamiste ». Là où leurs droits sont piétinés, leur dignité bafouée, leurs vies réduites à un simulacre de survie végétative, tous les peuples du monde ont le droit et le devoir de résister à leurs oppresseurs. Il est de bon ton, en ces jours sombres pour des pans entiers de l’humanité confrontés à la dureté des prédateurs économiques, politiques et militaires, de reprocher aux peuples la longévité des régimes qui les oppriment. Aucun pays isolément ne peut éviter ou limiter les dégâts de ce phénomène redoutable et incontournable qu’est l’émigration clandestine. La construction rapide d’un grand Maghreb DEMOCRATIQUE est l’unique chance pour nos peuples de sauvegarder leurs identités et leurs intérêts et pour les Etats d’instaurer les garde-fous nécessaires à la protection de leur souveraineté. Les Etats européens ont compris cet impératif de rassemblement ; ils ont su maîtriser leurs rancœurs dominer leurs conceptions épidermiques de la souveraineté nationale pour créer et continuer à ouvrir la communauté et l’unité européenne. La garantie d’un développement soutenu du grand Maghreb DEMOCRATIQUE se fera dans le cadre du partenariat euro-méditerranéen consacré par la Conférence de Barcelone.

    séhab
    20 juillet 2017 - 21 h 01 min

    pour moi des moment que les migrants illégaux arrivent a traverser la frontière pourquoi pas les terroristes aussi?!!!!! on ne dis tout le temps que les frontières sont verrouiller!! qui nous dis que parmi ces migrants
    qu’ont traverser la frontière il n y a pas de terroristes parmi eux et qui forment des cellules dormant
    en attente de mieux connaitre la pays pour commettre des attentats et s’attaquer à notre Economie
    et à notre peuples?!! moi je dis attention DANGER!!!! on’a vécues 10 ans de guerre contre le terrorismes
    ou ya eu 200 000 morts il ne faut pas recommencer soyer vigilants messieurs les responsables
    de ce pays avant que se soit trop tard

    (séhab un algérien qui aime son pays)

    Anonyme
    20 juillet 2017 - 18 h 22 min

    Il est bien de rappeler à l’Europe ses responsabilité dans cette immigration africaine dévastatrice pour l’Algérie, alors que nos autorités n’ont pas fait leur job, comment se fait t-il que ces immigrants illégaux qui dévastent nos villes et nos villages en causant de graves problèmes de mendicité de drogue d’esclavage d’insécurité, d’insalubrité, de désordre de problèmes sanitaires et j’en passe, on pu parvenir aux villes de Nord d’Algérie? comment se fait-il que ces immigrants illégaux font la pluie et le beau temps et nous défit sans que les autorités interviennent et déplacent ces envahisseurs dans des camps de réfugiés aux frontières avec le Mali et le Niger en attendant de les renvoyer chez eux. Les autorités autoproclamées d’Alger ont fait preuve de manquements graves auxquels fait face la population algérienne. Des têtes doivent tomber très vite.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.