La situation des droits de l’Homme au Maroc inquiète l’Union européenne

Maroc
La situation des droits de l'Homme au Maroc inquiète l'UE pour qui des «défis significatifs» doivent être relevés. D. R.

La situation des droits de l’Homme au Maroc inquiète l’Union européenne (UE) qui affirme que des «défis significatifs» doivent être relevés par les autorités du pays, notamment en ce qui concerne la prévention de la torture et des mauvais traitements, ainsi qu’en matière de liberté d’expression, d’association et de réunion.

«Des défis significatifs demeurent dans le domaine des droits de l’Homme», a souligné l’UE dans son rapport 2016 sur les droits de l’Homme et la démocratie dans le monde, adopté lundi par les ministres européens des Affaires étrangères.

L’UE a déploré dans son rapport que la mise en place du mécanisme national de prévention de la torture et autres peines ou traitement cruels, inhumains ou dégradants soit «encore en discussion», d’autant que «des actes de mauvais traitement sont encore signalés».

Pour l’UE, «la liberté d’expression, d’association et de réunion demeurent essentiels», relevant, à ce titre, que le Maroc est «classé, en 2016, à la 131e place du classement mondial concernant la liberté de la presse, établi par l’ONG Reporters sans frontières».

Selon l’UE, «nombre de sujets continuent d’être considérés comme particulièrement sensibles». En ce qui concerne la liberté d’association et de réunion, «certaines organisations de la société civile ont exprimé leur inquiétude quant aux délais de réception de leur accréditation constitutionnelle», a encore déploré l’UE.

Dans son dernier rapport, l’ONG Amnesty International a chargé les autorités marocaines qu’elle considère «coupables d’atteintes graves aux droits de la personne humaine». «Des atteintes qui n’ont épargné aucun droit ou liberté», a-t-elle souligné. «Des restrictions continuaient de peser sur la liberté d’expression, d’association et de réunion. Les autorités ont poursuivi des journalistes et dispersé par la force des manifestants. Les femmes faisaient l’objet de discriminations dans la législation et dans la pratique», a écrit Amnesty dans son rapport.

Selon cette ONG, «les autorités marocaines ont bloqué l’enregistrement officiel de plusieurs organisations de défense des droits humains, notamment des branches locales de l’Association marocaine des droits humains, de Freedom Now et de la Coordination maghrébine des organisations des droits humains».

R. I.

Commentaires

    Anonyme
    21 octobre 2017 - 7 h 00 min

    Au pays du baise mains l’individu n’a droit qu’a s’aplatir et à defauts les camions bennes à ordures rentrent en action.L’Europe ferme les yeux pour ça et pour la chnouf tant que la France exerce son regime de protectorat dans la discretion.

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