Utilisation du symbole du Parlement européen : Saïd Bouhadja dénonce
Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Saïd Bouhadja, a dénoncé, lundi, «l’utilisation du symbole que représente le Parlement européen en tribune pour déverser des diatribes haineuses contre l’Algérie et ses institutions», estimant qu’il s’agit là d’une «transgression des règles de la morale et des convenances diplomatiques et politiques».
S’exprimant au terme de la séance de vote du projet de loi relatif à la justice militaire et du projet de loi organique relatif aux lois de finances, le président de l’APN a déclaré : «Nous dénonçons fermement l’utilisation du symbole que représente le Parlement européen en tribune pour déverser des diatribes haineuses contre l’Algérie et ses institutions et considérons que c’est là un fait très grave qui transgresse les règles de la morale et des convenances diplomatiques et politiques.»
«Cette entorse et les calomnies et falsifications venimeuses qui l’ont accompagné à l’encontre de notre pays et symboles de nos institutions ne sauront entamer en rien la détermination du peuple algérien qui appréhende les faits avec lucidité et témoigne souverainement, à chaque fois, sa reconnaissance au président de la République pour les réalisations concrétisées, et qui se concrétisent toujours sous la direction éclairée», a soutenu le président de la Chambre basse du Parlement.
Soulignant que «la démocratie pluraliste et la liberté d’expression sont aujourd’hui une réalité palpable et que la divergence d’opinions est souhaitable et même louable dans le cadre de l’échange pacifique», Bouhadja a estimé que «ce qui est à bannir, ce sont les attitudes négatives qui font dans la discréditation, l’anéantissement et l’accusation pour porter atteinte à l’honneur des institutions, à leur tête la plus prestigieuse institution constitutionnelle du pays».
Il a rappelé, à ce propos, que «le choix démocratique est un principe ancré dans notre pays et (que) les élections sont la seule voie vers la légitimité», ajoutant que «l’accès au pouvoir intervient aux échéances prévues dans la Constitution et par la souveraineté du peuple, dépositaire du pouvoir qu’il confère par le biais de l’élection».
Le président de l’APN a affirmé que «la préservation des acquis réalisés dans divers domaines grâce aux réformes initiées par le président de la République nous appelle tous, en tant qu’individus, groupes, institutions, acteurs politiques et élites intellectuelles et médiatiques, à dépasser les calculs étroits et à faire sienne la culture de l’Etat et de l’esprit positif qui fait prévaloir l’intérêt suprême sur toutes les autres considérations», a-t-il ajouté.
Par ailleurs, et concernant l’installation des groupes parlementaires d’amitié, Bouhadja a indiqué qu’au terme de la 8e législature : «Nous avons jugé opportun de procéder à cette installation lors de cette séance en attendant l’accomplissement des procédures protocolaires», faisant savoir que la constitution de ces groupes «a eu lieu en concertation avec les groupes parlementaires et formations politiques au sein de l’Assemblée».
Par la même occasion, Bouhadja a félicité le député Djamel Bouras pour son élection en tant que vice-président du Parlement panafricain, estimant que cette élection «est une victoire pour la diplomatie parlementaire algérienne et une confirmation de la place de l’Algérie au sein des instances régionales et internationales».
R. N.
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