Comment l’islamiste Djaballah tente de camoufler l’échec de sa tentative avortée

élection Djaballah
Abdallah Djaballah. New Press

Par Hani Abdi Le président du parti Front pour la justice et le développement (FJD), l’islamiste Abdallah Djaballah, échoue dans sa tentative de convaincre l’opposition de se regrouper derrière un seul candidat afin de lui donner toutes les chances de gagner.

Lors du sommet qu’il a organisé chez lui à Alger, Djaballah a, certes, réussi à réunir autour d’une table des candidats à la présidentielle comme Ali Benflis et Abderrezak Mokri mais n’a cependant pas pu les convaincre d’accepter sa proposition d’une candidature unique de l’opposition.

En acceptant une telle proposition, ces candidats doivent accepter donc de se retirer de ce scrutin s’ils ne sont pas sélectionnés et à se mobiliser derrière le candidat choisi pour représenter l’opposition. Un sacrifice que les candidats engagés dans cette compétition électorale ne sont pas prêts à  faire à la hâte. En effet, si tous les participants sont pour le principe, ils restent divisés sur le processus à suivre.

Pour ne pas avouer son échec, Abdallah Djaballah dépêche son lieutenant Lakhdar Benkhelaf pour affirmer que les discussions vont se poursuivre durant les prochaines semaines. Une bonne façon pour lui de maintenir du moins l’intérêt médiatique suscité par son initiative.

Nous avions déjà annoncé que le sommet serait un fiasco en ce sens que les partis et personnalités de l’opposition étaient divisés et n’étaient pas encore prêts à concrétiser un tel projet politique. Le RCD et le FFS ont dit qu’ils n’étaient pas concernés par cet événement directement lié à une élection qu’ils boycottent. Bien qu’elles restent ouvertes au dialogue et au débat, ces deux formations refusent de s’impliquer dans une initiative qui est en dehors de leur champ d’action du moment.

Le Parti des travailleurs, lui non plus, ne se sent pas concerné par cette démarche et tient à son initiative pour une Assemblée constituante. Le candidat à la présidentielle, le général-major à la retraite Ali Ghediri, a carrément décliné l’invitation à cette rencontre, censée dégager une candidature unique de l’opposition au scrutin du 18 avril.

Après l’échec de son initiative, Abdallah Djaballah pourrait rallier le camp des boycotteurs de la présidentielle.

H. A.

 

Commentaires

    Mhand
    21 février 2019 - 13 h 03 min

    Un prétendu politicien qui aurait honte d’utiliser son vrai nom algérien! Et il veut que l’Algérien lui fasse confiance? Il fait partie du problème Algérien. Ses mentors et lui doivent disparaître de la nouvelle Algérie démocratique car ils ont semé le chaos dans la population depuis 1962.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.