Réquisitoire d’Ouyahia contre l’Arav : dissolution ou limogeage ?

Zouaoui régulation
Zouaoui Benhamadi, président de l'Arav. PPAgency

Par R. Mahmoudi Dans sa déclaration de politique générale, qui sera présentée lundi prochain par le Premier ministre devant les députés, le gouvernement critique sévèrement le bilan de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (Arav), en reconnaissant que cet organisme, créé pour surveiller et dénoncer les multiples dérapages et autres manquements récurrents à l’éthique et à la déontologie de la profession constatés dans les émissions produites par les nouvelles chaînes de télévision, «a échoué dans sa mission».

Selon le quotidien Ennahar, qui se rapporte à la déclaration de politique générale qui a été remise, il y a quelques jours, au bureau de l’APN, le gouvernement Ouyahia considère que «certains médias continuent à diffuser ou à publier de façon quelque peu anarchique», allusion notamment au statut et au fonctionnement des chaînes de télévision privées algériennes.

Le gouvernement fait siennes les critiques déjà exprimées par des professionnels sur les irrégularités qui entachent le travail de ces médias audiovisuels, en s’interrogeant sur l’absence de réaction de l’Autorité, censée les rappeler à l’ordre à chaque dérapage signalé.

Dans son chapitre consacré au champ médiatique, la déclaration de politique général de l’Exécutif déplore également le retard accusé dans la mise en place d’une autorité de régulation de la presse écrite, en coordination avec le gouvernement et les deux chambres du Parlement.

Dans le même chapitre, le document fait état de l’existence de 200 titres de la presse écrite, toutes catégories, d’une quarantaine de chaînes de télévision, d’une cinquantaine de stations de radio publiques, nationales et locales, et d’une vingtaine de journaux électroniques.

R. M.   

Comment (9)

    Felfel Har
    22 février 2019 - 16 h 16 min

    Mr. O ferait bien de se remémorer ce dicton populaire »Que voulez-vous que la bonne y fasse quand le patron n’y peut rien? » Quand lui-même, khodhra foug a3cha, n’y peut rien? Toujours le même refrain, ce n’est pas faute, c’est celle des autres! Ridicule façon de se défausser sur les autres!

    MELLO
    22 février 2019 - 14 h 48 min

    On se rappelle tous que lorsque l’ARAV à été installée , une chaîne de télévision privée fut cadenassée et les studios bouclés. De là, on se posait la question si cet organe de régulation puisse influer sur la volonté du régime à faire taire tous les médias audiovisuels qui ne s’inscrivent pas dans leur démarche.
    Un vrai combat attend tous ces médias privés pour pouvoir aller chercher cette liberté d’expression. Le même combat attend le secteur public de l’audiovisuel , pour fragmenter ces chaînes qui les enchaînent.

    CHORBA FRIC C CHIC
    22 février 2019 - 14 h 12 min

    Arrêtez s`il vous plait c est comme si on vous servez la chorba matin, midi, soir pendant 20 ans et pour les 5 prochaine année on vous promet la même chorba mais avec le même légume. BARAKATE YA RABI SIDI.

    Anonyme
    22 février 2019 - 13 h 43 min

    Installer des sourds-muets dans une structure sensée réguler l’audio-visuel… et, ensuite, les montrer du doigt en les accusant de ne rien entendre et de ne rien dire !!! Qu’est ce qu’on est, nous ? Je vous le donne en mille!

    Sor
    22 février 2019 - 12 h 40 min

    Une pensée pour le regretté Zahir Ihaddaden qui avait, à peine désigné, démissionné de cette instance. Démission que le President de l’ARAV, assuré de le discrétion du regretté, a tenu secrète.
    Les grands Hommes refusent les compromission.

    Anonyme
    22 février 2019 - 8 h 45 min

    Voilà le secret de notre mauvaise gouvernance: les vieux tout mous tous flapis qui ont dépassé depuis longtemps l’âge de la retraite mais qui s’accrochent à un koursi dont ils ne se lèvent plus alors qu’ils nous faudrait des chevaux de course.

    anonyme
    22 février 2019 - 8 h 07 min

    C’est vous qui aviez ouvert l’espace à toutes ces chaines et radios qui diffusent à longueur de journée des débilités, je prefere el yatima d’avant qui présentait un programme riche et varié, nous manquent ces débats de Ahmed Bedjaoui sur le cinéma: belle époque à jamais révolue
    Place à la médiocrité
    Virez ces ennahar et toute cette merde de chaines de désespoir
    Tout le monde est devenu journaliste

    ALI 24
    22 février 2019 - 7 h 41 min

    C’est les remèdes des dirigeants incompétent,ils ne reconnaissent jamais leurs erreurs et c’est la faute des autres, changer la couleur ou le décors lorsque les fondations ne sont pas solide, si comme versé de l’eau dans le sable,un incompétent remplace un autre

    Anonyme
    22 février 2019 - 7 h 14 min

    Le fusibles servent à protéger le régime. Le régime veut qu’ils soient actionnables et sacrifiables. On impute donc au pouvoir périphérique les responsabilité systémiques

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