Des compagnies étrangères renoncent au pillage des ressources sahraouies
Le ministre sahraoui des territoires occupés et de la diaspora, Mohamed El Ouali Akik a affirmé jeudi que la longue liste des compagnies, de différentes nationalités, ayant renoncé au pillage des ressources sahraouies, en application du droit international, n’était qu’une preuve de l’échec des visées et objectifs marocains, soulignant que la question du pillage constituait «un point important dans la résistance nationale».
Selon l’APS, le ministre sahraoui a indiqué «le Maroc qui persiste dans la violation des lois internationales, poursuit toujours ses manœuvres afin d’inciter davantage de sociétés étrangères à investir dans les territoires occupés», précisant que des «médias marocains parlent d’une compagnie turque de textile désirant ouvrir une filiale à Laâyoune occupée».
«Si cette information se confirme, le commandement sahraoui traitera cette affaire, comme il a déjà traité les précédentes affaires de grandes sociétés étrangères impliquées avec le Maroc, dans le pillage des ressources d’un territoire non autonome», poursuit-il, soulignant que la RASD ne ménagera aucun effort pour convaincre ces firmes de la nécessité de se retirer. L’implication de ces sociétés a deux objectifs politique et économique: légitimer l’occupation marocaine et financer ses visées expansionnistes au Sahara Occidental, a-t-il soutenu.
«Faire face à ces manœuvres constitue la première priorité pour les dirigeants et le peuple sahraouis, en se référant aux lois et à la légalité internationales», a rappelé le ministre, soulignant que «les dirigeants sahraouis poursuivront leur lutte contre l’occupation marocaine sur tous les front». Il a affirmé que le processus judiciaire engagé au niveau de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) relatif aux trois recours introduits par le Front Polisario contre l’accord d’association entre l’Union européenne et le Maroc notamment l’accord de pêche «se trouve à un stade avancé».
R. I.
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