Journée nationale du Moudjahid : la troupe artistique du FLN honorée

combattants ALN
Des combattants de l'ALN. D. R.

A l’occasion de la célébration de la Journée nationale du Moudjahid et du double anniversaire (20 Août 1955-56), les membres de la troupe artistique du FLN ont été honorés, lors d’une cérémonie présidée par Malika Bendouda, la ministre de la Culture et des Arts.

Des membres de la troupe artistique du FLN, qui a été créée en 1957 par l’artiste feu Mustapha Kateb, ont été honorés dont : Bastandji, dit Tahar Lamiri, le compositeur Musptapha Sahnoun, Boulifa Mohamed El-Hadi, Said Sayah, Safia Kouaci et Halima Zerkaoui.

Mme Bendouda a mis en avant le rôle axial des membres de la troupe durant la révolution du 1er Novembre 1954, ajoutant que grâce à la culture et à l’art, l’Algérie a réussi à préserver la spécificité, en dépit de plusieurs décennies de colonisation qui n’a nullement enterré la personnalité et l’identité des Algériens grâce à la culture.

Le «rôle axial» des artistes a été loué dans la mobilisation des générations et l’organisation des rangs durant les étapes de la résistance populaire et la révolution du 1er Novembre afin de lutter contre le colonisateur.

En marge de cette cérémonie, une exposition photographique des membres de la troupe artistique et des hommes de la résistance populaire a été organisée.

R. C.

Comment (3)

    Merrikh
    21 août 2020 - 7 h 58 min

    OK c’est une bonne chose. Mais je ne vois pas sur AP un article sur les événements d’août 1955 et les exactions commises par exemple à Ain Abid en août 1955. Plus de 700 personnes civiles (paysans et nomades) , dont des femmes et des enfants, ont été massacrées par des soldats et des pieds-noirs de la région.
    Je suis né à moins de 15 km … de Ain Abid, après cet épisode tous les algériens du coin en parlaient (et ma famille qui m’en avait parlé en 1956 déjà !) sans que jamais l’histoire officielle ne les évoque. Heureusement que des journalistes français et américains avaient filmé les scènes d’exécution et qu’il reste donc des traces concrètes et terribles. Certaines images sont régulièrement montrées à la télévision algérienne ou française, mais on évoque pas du tout le lieu des prises de vue. Merci les américains et certains journalistes français.
    Le traumatisme est encore présent, mais qui écoute les complaintes ?
    Pour un Ain Abid remémoré (non officiellement, mais pas des chercheurs seulement) combien de lieux analogues sont oubliés (à dessein ?).
    Après ces événements d’Ain Abid, dans toute la région (y compris la wilaya 1 juste accolée) des attaques se sont déroulées menant vers l’exode des milliers de personnes dont ma famille et j’en garde encore un souvenir qui ne s’effacera jamais. D’exode en exode : vers 1905 (tous mes grands-parents) et ensuite fin 1956-1957.

    Kahina-DZ
    20 août 2020 - 14 h 58 min

    Il était temps de rendre à César ce qui est à César !!
    Et dire que le voleur DREBKI voulait distribuer la carte de Moudjahid ( + pension) à tous ses amis marrouki…
    Le Bouteflikisme vendait l’Algérie sous nos yeux….

      Selecto
      26 août 2020 - 17 h 01 min

      Bouteflika a laissé derrière lui toute une armée de Marocains dans nos administrations, ministères et chancelleries a l’étranger pour se venger de l’Algérie.
      (…)

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