La construction de l’Etat passe par la correction des erreurs passées
Par Rabah Toubal – Plusieurs mois après leur emprisonnement, leur procès et leur condamnation à de lourdes peines de prison, pour «complot» présumé contre le pays, par le Tribunal militaire de Blida, les généraux Khaled Nezzar, Mohamed Mediene et Bachir Tartag, Saïd Bouteflika et Mme Louisa Hanoune ont bénéficié d’un non-lieu énoncé par la Cour d’appel militaire de Blida.
Merci à la justice militaire de notre pays pour son courage moral et sa ferme volonté de corriger et de remettre en cause ce qu’en son âme et conscience elle avait considéré comme des abus inacceptables commis contre de hauts cadres du MDN, de l’administration et une figure marquante de la vie politique algérienne.
Que ce cas serve d’exemple à la justice civile algérienne pour que les nombreuses affaires d’injustice flagrante signalées dans ses domaines de compétence soient traitées et résolues avec la même célérité et la même détermination.
La construction d’un Etat de droit passe nécessairement par ce genre de sursauts majeurs et de décisions exemplaires qui rehaussent la crédibilité de l’Etat algérien et consolident sa cohésion afin de faire face, dans l’union et le respect réciproque, aux défis qui menacent la stabilité, la sécurité et l’unité nationales.
Encore une fois, merci à la nouvelle direction du pays pour les mesures sages et salutaires qu’elle n’a cessé de prendre depuis le 12 décembre 2019, notamment.
R. T.
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