Maroc : le discours d’un roi nu
Une contribution de Mohsen Abdelmoumen – Nous venons d’apprendre, ébahis, que le Maroc avait fait une révolution ! Oui, vous lisez bien, le royaume décati du Maroc prétend avoir fait une révolution qui n’a jamais eu lieu. En effet, c’est suite au discours de ce 20 août du roi de la tomate et du cannabis, à l’occasion du 69e anniversaire de la «Révolution du roi et du peuple» (sic !), que le monde a su l’immense contribution du monarque marocain et de son peuple aux grands mouvements de libération des peuples opprimés. C’est ubuesque. Avouez que la nouvelle est d’importance ! Et dire qu’on ne nous avait rien dit pendant si longtemps. Donc, pour eux, une révolution correspond à l’exil de leur sultan Sidi Mohammed ben Youssef, qui s’est fait remballer par les Français et a dû quitter le pays. On ne triche pas avec le sang des martyrs. Où sont les martyrs marocains ?
On a beau chercher, on n’en voit aucune trace. Pendant que ce roi de pacotille, grand-père de l’actuel et tout aussi caricatural, se la coulait douce en Corse et à Madagascar, l’Algérie, elle, se battait contre la France, comme ce 20 août 1955 où le chahid Zighoud Youcef, surnommé Si Ahmed, colonel de l’ALN et commandant de la Wilaya II historique, a enflammé le Nord-Constantinois pour relancer la Révolution. D’aucuns considèrent cette offensive comme étant déterminante dans la Guerre de libération nationale. On ne compare pas l’incomparable et on ne peut établir un parallèle entre l’épopée de la Révolution algérienne et la soumission de la monarchie marocaine à l’Espagne, la France, le Portugal, l’entité sioniste d’Israël, monarchie qui n’a jamais eu aucune gloire, ni honneur, qui n’a aucun fait d’armes, ni aucune lutte digne de ce nom à son actif, et cela à travers toute l’histoire.
L’Algérie, elle, a mené une véritable Révolution qui a inspiré de nombreux peuples dans leur lutte de libération, et elle a payé un lourd tribut tout au long de cette guerre impitoyable. Ce n’est pas pour rien qu’on appelait Alger la Mecque des révolutionnaires. Le peuple algérien est un peuple révolutionnaire qui a toujours résisté et combattu tous les occupants. Le Maroc, valet servile de l’empire et de l’agenda sioniste, royaume de la pédophilie et du tourisme sexuel, ose brandir un statut de révolutionnaire alors que son peuple de moutons qui a vu le roi Mohamed V sur la Lune est dirigé par un roi débauché, corrompu et fourbe qui suinte la luxure, le mensonge et le cannabis.
Dans son discours donné d’une voix chevrotante venue d’outre-tombe, le roi d’opérette ameute toute sa diaspora, y compris les juifs marocains, disséminée à travers le monde pour soutenir la marocanité du Sahara Occidental. Cette fois, plus d’hypocrisie et de main tendue à l’Algérie, plus de discours mielleux qui ramène toujours – comme par hasard – des feux de forêt en Algérie. Tout ressortissant marocain à travers le monde doit se lever pour soutenir la colonisation des territoires sahraouis, alors que le Sahara Occidental n’a jamais été marocain. M VI en appelle à la mobilisation générale «pour contrecarrer les manœuvres des ennemis». Quels sont ces ennemis ? De qui parle-t-il ? De l’Algérie, sans doute.
Ce disant, ce roi féodal et réactionnaire ne fait que confirmer le contrôle exercé par le Makhzen sur toute la diaspora marocaine, y compris celle qui est présente en Algérie et qui constitue, comme nous l’avons déjà évoqué, une bombe à retardement. Cette phrase vaut à elle seule son pesant d’or et devrait faire réfléchir les pays qui ont une immigration d’origine marocaine : Mohammed VI assure de son «estime les membres de la communauté marocaine résidant à l’étranger qui défendent avec abnégation l’intégrité territoriale de leur pays, en faisant résonner la cause nationale à toutes les tribunes qui leur sont accessibles et à la faveur des positions qu’ils occupent». On peut se demander alors pour qui œuvrent les ressortissants d’origine marocaine qui ont intégré les institutions et les Parlements des pays qui les ont accueillis, ainsi que toutes les administrations et autres associations. Nous réitérons notre demande aux autorités algériennes d’expulser le un million deux cent mille Marocains clandestins en Algérie. Ils représentent un danger permanent pour la sécurité nationale, sachant qu’ils sont encadrés par le Makhzen qui, lui-même, roule pour le Mossad. Nous ne le répéterons jamais assez pour éveiller les consciences endormies.
Ce monarque paillard a lâché récemment sur nous son chien aboyeur, le mufti terroriste Ahmed Raissouni dont l’organisation est liée aux services de renseignement qataris et au Mossad. Il s’agit de frapper les Etats-nations, comme cet islamiste vendu à Israël et au Qatar l’a fait jadis en encourageant le djihad en Algérie pendant la tragédie nationale des années 1990. L’Association mondiale des savants musulmans, un ramassis de terroristes, à laquelle appartient ce chien galeux, est dirigée par le criminel sanguinaire Al-Qaradawi qui a appelé, entre autres, à l’élimination de Kadhafi.
Comment s’étonner de cette attaque de Raissouni quand on sait que le Maroc soutient le MAK, Rachad, comme il a soutenu le GIA ? Quand on sait que les attentats en Europe sont le fait de ressortissants marocains, qu’ils ont la trahison et la fourberie dans le sang, que le Makhzen fait pression sur les Etats européens avec son contrôle de l’immigration, du trafic de drogue et du terrorisme, comme nous l’avons prouvé dans nos articles précédents ? Et leurs plumitifs payés par le Makhzen déversent quotidiennement leur venin sur l’Algérie à travers leurs torchons puants et les réseaux sociaux, se réjouissant des morts dus aux incendies qui ravagent notre pays et dont la plupart sont le résultat d’attentats terroristes incités par le Makhzen.
Comme nous l’avons dit précédemment, vous pouvez continuer à déblatérer notre armée, messieurs les mercenaires de la plume, nous ne conseillons pas à vos FAR, ces rats d’égout, de s’y frotter. Vous pourrez vérifier alors si nos militaires sont vraiment des saltimbanques et des bêtes de cirque et si notre armement est désuet. L’ANP, digne héritière de l’ALN, vous brisera les reins à vous et à vos maîtres, quels qu’ils soient. On vous laisse la parlotte et le bla-bla dans vos rédactions qui sentent la prostitution de la plume à l’égal de votre palais royal qui est un Bousbir en soi. Et ce ne sont pas les Azaitar qui vont nous démentir. Tels sont les hauts faits d’armes de la marmaille de Bousbir.
Le roi jouisseur du Maroc énumère ses alliés dont l’Espagne de Sanchez, lequel va bientôt perdre son poste de Premier ministre, et Mohammed VI, hanté par la nouvelle position de l’Espagne, qui ressemble d’ailleurs à la position du roi face à Abu Bakr dans leurs nuits torrides à Rabat, a fait un lapsus dans son discours en confondant les valeurs «humaines» avec les valeurs «espagnoles». C’est dire s’il est marqué par le revirement espagnol en sa faveur. Il a fait le compte des pays qui soutiennent la colonisation du Sahara Occidental par le Maroc en ouvrant des consulats dans les territoires occupés, y compris les Comores. Il compte sur le sénile et pervers Biden et la corrompue et plagiaire Von der Leyen, cette voyoucratie occidentale qui croule sous les scandales et tombe en lambeaux, pour approuver sa colonisation du Sahara Occidental.
Le délabrement de ce roi est symbolique de la monarchie marocaine qui se délite, à l’instar de ses maîtres occidentaux. Il n’a rien compris, il est toujours dans l’ancien monde. Or, celui-ci est en train de changer radicalement. Il croit encore que les Etats-Unis vont le soutenir mais ceux-ci sont finis. Poutine a changé la donne. L’axe Moscou-Pékin représente l’avenir, et la grille de lecture du roi des débauchés est obsolète. Son discours ressemble à un «retour vers le futur», un appel du passé décomposé comme l’est sa lignée infecte et illégitime. Nous sommes à l’aube d’un nouveau monde où l’empire sera déchu et incapable d’imposer sa loi aux autres nations. Et le Maroc, pauvre larbin de l’empire, d’Israël et de la France, sera dans le camp des perdants. Personne ne peut arrêter la roue de l’histoire. Le Sahara Occidental, comme la Palestine, se libéreront du joug infâme de leurs oppresseurs.
Quant à la France, il serait temps qu’elle comprenne que nous ne sommes plus à l’ère Bouteflika et que l’Algérie n’a plus à s’incliner devant qui que ce soit. Que Macron, dit Freluquet 1er, s’occupe des incendies qui ravagent son pays pendant qu’il joue les Rambo en faisant du jet-ski en Méditerranée. Qu’il s’inquiète de trouver ailleurs qu’en Algérie des solutions à la crise énergétique et aux conflits sociaux qui s’annoncent et qui vont bloquer son pays dès cet hiver, à cause de sa soumission à un empire en chute libre. Ce n’est pas à l’Algérie de régler les problèmes de la France. Il faudrait aussi que Macron cesse de prendre l’Algérie pour un distributeur de billets. Bouteflika n’est plus là. Il a sans doute oublié ses propos concernant notre histoire qui, selon lui, n’existe pas. Nous, nous n’avons pas oublié. La presse du Makhzen parle de médiation française entre l’Algérie, le Maroc et l’Espagne, il n’y aura pas de médiation.
La France ne pèse rien sur l’échiquier mondial et Macron a prouvé qu’il était aussi peu crédible qu’incompétent quand il a fait fuiter sa conversation privée avec Vladimir Poutine. Nous n’avons que faire de ce président mal élu et médiocre comme nous n’avons rien à faire du roi des débauchés et de Pedro Sanchez. L’Algérie et les patriotes qui la dirigent ont choisi leur camp qui est celui de la multipolarité, de l’échange et du partenariat gagnant-gagnant entre nations responsables et désireuses d’avancer vers un avenir où chacun peut s’épanouir dans un environnement respectueux des souverainetés nationales. Ce n’est peut-être pas un monde parfait, mais il sera plus juste que celui dirigé par l’impérialisme américain et les cercles occultes sionistes.
Notre alliance stratégique avec la Russie et la Chine représente l’avenir de notre pays. Le reste, c’est de la littérature.
M. A.
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