Les sionistes de France nous gavent avec leur infinie sémantique victimaire
Une contribution d’Arezki Belkacimi – Depuis quelques mois, au moment où des enfants et des femmes gazaouis succombent par milliers sous les bombardements de l’armée nazie israélienne, les sionistes de France, pour détourner l’attention de la tragédie palestinienne, criminaliser tout soutien à la cause des Palestiniens et offrir une majorité parlementaire à leur président Macron, nous bombardent de leur sempiternelle sémantique victimaire. Une sémantique symbolisée par leur fétiche vocable, exhibé de manière impulsive et compulsive, à la fois comme étendard pour se parer de l’éternelle présomption d’innocence et comme dard décoché contre toute personne antisioniste : «antisémitisme».
Le terme «antisémitisme» n’a jamais été autant galvaudé qu’à notre époque propagandiste dominée par un lobbysme sioniste outrancier et outrageant.
Outre le fait qu’il désigne une réalité heureusement inexistante, c’est-à-dire une factualité fantasmagorique, l’antisémitisme est devenu, surtout, une redoutable arme de dissuasion massive de toute critique du sionisme. Un instrument de neutralisation des combattants antisionistes. Un stratagème de fustigation et de stigmatisation des partisans de LFI. Pire : une «preuve immatérielle et intangible» en soi convoquée devant le tribunal de l’inquisition médiatique et judiciaire pour condamner, sans autre forme de procès, tout présumé coupable d’«acte antisémite».
A lire et à entendre les apologistes du génocide israélien commis contre les Palestiniens, la France serait en proie à une vague d’actes antisémites, perpétrés non pas par les fachos (devenus curieusement fréquentables ; mieux, ministrables et présidentiables au point que le sioniste Serge Klarsfeld envisage de voter pour le Rassemblement national), mais les citoyens musulmans et les partisans du parti d’extrême gauche, LFI. Y compris des enfants, curieusement issus de l’immigration maghrébine, sont accusés d’antisémitisme.
Tout fait divers impliquant un citoyen français de confession juive est, sans autre forme de procès, systématiquement qualifié d’antisémite par la sémantique sioniste victimaire.
Sous la dictature sémantique sioniste victimaire, la simple évocation du terme «antisémitisme» constitue un chef d’inculpation en soi. Un acte de condamnation en soi. Nul besoin d’emprunter la voie judiciaire. Par sa seule invocation, le vocable antisémitisme ouvre miraculeusement et instantanément la porte de la justice pour le requérant, et celle de la prison pour le présumé coupable.
La parole de tout Français juif, servie par une sémantique sioniste inquisitoriale, vaut par elle-même preuve irréfutable. Même la parole d’Evangile ne dispose pas de la même puissance de persuasion, de la même force de vérité. Encore moins la parole coranique, aujourd’hui criminalisée en France, tout comme ses porte-parole, les musulmans, dorénavant stigmatisés et accusés, en particulier les sémites du Maghreb, d’être antisémites. Des sémites antisémites ?
La casuistique de la sémantique sioniste sombre dans le délire de persécution. L’instrumentalisation outrancière de la rente victimaire aboutit à s’inventer des ennemis uniquement pour rentabiliser sa souffrance fantasmée sémantiquement vulgarisée.
Sous la dictature sémantique sioniste, la fausseté, par sa seule énonciation financièrement composée, devient vérité. Et quiconque la conteste est accusé d’être antisémite.
Sous la dictature des médias mainstream, qui rime avec la «main-du-crime», le mensonge sioniste s’affuble du masque de la vérité. Le mensonge sioniste est devenu la «vérité journalistiquement» adoptée par la majorité de la population française politiquement séquestrée et gouvernementalement castrée par les dirigeants de Tel-Aviv.
Sous la dictature de la sémantique victimaire sioniste, le mensonge ne se pèse plus, il se compte. Il compte, par sa puissance financièrement énoncée, comme vérité.
Le maître spirituel des sionistes, le ministre de la propagande nazi, Joseph Goebbels, aimait marteler cette sentence : «Un mensonge répété dix mille fois devient vérité.» A compléter par cette seconde sentencieuse citation attribuée à Voltaire : «Mentez, mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose.»
«Accusez, accusez, accusez tous les Français d’antisémitisme, en particulier les millions de citoyens musulmans et les millions d’électeurs de LFI, on finira par récolter, par la division, l’éclatement et la culpabilisation du pays, quelques supplémentaires sinécures et prébendes en France et, par le dévoiement et le dévouement de l’opinion publique française, soutiens, sécurité et pérennité pour notre véritable nation : Israël.»
A. B.
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