Famine dans le monde : l’Algérie alignée sur l’Occident, le Maroc dans le rouge
Par Abdelkader S. – L’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture vient de publier la carte mondiale de la famine. L’Algérie, en blanc, est alignée sur les pays occidentaux, tandis que le Maroc est dans le rouge, placé parmi les Etats dont les populations souffrent de malnutrition. Par ailleurs, la carte de la FAO sépare clairement le Sahara Occidental du royaume marocain, confirmant l’illégalité de la dernière décision du président français de reconnaître implicitement la souveraineté du Maroc sur les territoires sahraouis occupés.
L’Algérie – seul pays en Afrique à s’adjuger la couleur blanche dans ce classement – a enregistré des avancées monumentales en matière de sécurité alimentaire et hydrique, assurant une production céréalière importante et réalisant de nombreuses stations de dessalement le long de la côte pour faire face aux besoins du pays en eau. Au Maroc, un économiste de renom a expliqué, récemment, que ce pays n’avait ni la maîtrise technologique ni les moyens financiers pour opter pour cette solution adoptée par le voisin de l’Est dès le début des années 2000.
Contrairement à l’image idyllique que les outils de propagande marocains et français essayent de ventre à l’opinion publique, le Maroc vit dans une situation délicate qui risque de déboucher sur une révolution de la faim et de la soif. Appliquant les directives du Fonds monétaire international (FMI) à la lettre, le richissime ami du roi et néanmoins chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, augmente les prix des produits de première nécessité et des carburants à tour de bras, provoquant une colère sourde qui s’exprime, pour le moment, sur les réseaux sociaux, mais qui finira par provoquer des émeutes qu’il sera difficile au régime moribond de Rabat et à ses protecteurs français, israélien et émirati de maîtriser.
La pauvreté au Maroc atteint des proportions jamais égalées, les Marocains étant contraints de revenir à des méthodes archaïques pour se chauffer et cuisiner, depuis que le prix du gaz butane a augmenté de façon exponentielle. Les plaintes des sujets de Mohammed VI qui crient à la famine ne parviennent pas au palais et le gouvernement poursuit le réajustement structurel dicté par le FMI sans avertir la population marocaine qu’il s’agit bien de l’exécution des règles imposées par l’institution financière internationale en raison de l’insolvabilité de la dette abyssale contractée par le richissime monarque. Une dette dont seule la famille royale, ses courtisans, la France et Israël profitent, sous forme d’investissements qui ne bénéficient aucunement au peuple marocain.
La dernière carte de la famine dans le monde prouve cet état de fait et tout indique que le Maroc finira par connaître un soulèvement populaire qui sera réprimé dans le sang et qui poussera les Marocains à exiger la chute de la monarchie. Le souvenir de Ceausescu est encore vivace.
A. S.
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