Rabat détourne l’attention vers Alger pour cacher un plan impliquant le Maroc
Par Kamel M. – Un document confidentiel des services secrets israéliens révèle que le régime de Tel-Aviv planifiait, depuis novembre 2023 déjà, soit un mois à peine après l’agression israélienne contre Gaza, de déporter les populations de cette enclave palestinienne au Maroc. Ce document démontre que l’annonce faite par le président américain, Donald Trump, dès sa prise de fonctions, n’est que le projet de mise en exécution d’une action qui était programmée avant lui, sous son prédécesseur Joe Biden.
Pour détourner l’attention de l’opinion marocaine, le régime monarchique de Rabat a actionné ses clairons et ses moucherons électroniques aux fins de propager un mensonge grotesque, selon lequel le nouveau locataire du bureau ovale envisagerait d’organiser un pont aérien entre Gaza et le Sahara algérien (sic) pour y implanter les populations palestiniennes dans le cadre du «nettoyage» dont il a fait état de façon brutale. On apprend donc que le Maroc vassalisé fait partie des trois pays concernés par le plan mis au point par Israël pour vider Gaza de ses habitants. L’Egypte et la Jordanie ayant été citées ouvertement par le président Trump, suscitant une réaction courroucée des dirigeants égyptiens et jordaniens qui rejettent catégoriquement cette option.
Mais, comme nous le précisions dans un précédent article, ni Le Caire ni Amman ne sont habilités à s’opposer aux désidératas des Etats-Unis, la puissance qui assure leur survie au travers d’aides conséquentes, sans lesquelles les régimes fragiles de ces deux pays arabes tomberaient avec une pichenette. Le Maroc étant aussi faible et soumis que ces deux Etats tout aussi pauvres – quand bien même on parle faussement de puissance économique et militaire régionale égyptienne, ce qui est un non-sens –, a été tout naturellement intégré dans ce plan diabolique voué à l’échec. Le Makhzen, en ayant été forcé à signer les accords d’Abraham, n’avait d’autre choix que de se jeter dans les bras d’Israël au service duquel le régime monarchique de Rabat a toujours été dévoué, mais sans révéler l’alliance secrète qui a de tout temps lié ces deux Etats voyous.
La divulgation de ce document secret élaboré par le Mossad exacerbera la colère des Marocains qui ont vu leur régime normaliser ses relations avec l’entité sioniste sans avoir sollicité son avis par un référendum – une hérésie au Maroc – et, plus grave, faire des concessions illimitées aux ressortissants israéliens au détriment du peuple marocain qui s’apprête à entamer une grève générale motivée par l’accumulation des problèmes sociaux et leur conjonction avec les décisions politiques contestées de leur roi noceur, plus préoccupé par ses emplettes et ses soirées arrosées à Dubaï.
Les Marocains sont d’autant plus inquiets de ce qui se trame contre eux que leur gouvernement, représenté par le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, n’a pas réagi à la déclaration faite par Donald Trump, il y a trois jours, et qui fait du Maroc la troisième destination programmée pour la déportation illégale et immorale des populations de Gaza.
K. M.
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