Une contribution du Dr A. Boumezrag – En visant Doha, lieu emblématique des médiations et des négociations de paix au Moyen-Orient, l’escalade militaire franchit un nouveau seuil symbolique. Plus qu’un épisode de plus dans la longue liste des tensions régionales, cette frappe dévoile l’état réel des alliances internationales et les lignes de fracture d’un monde en recomposition.
Un sanctuaire diplomatique ébranlé
Depuis deux décennies, le Qatar a cultivé une image paradoxale : petit Etat riche du Golfe, protecteur de bases américaines, tout en accueillant des responsables du Hamas ou des Talibans pour faciliter des pourparlers de paix. Doha s’est imposée comme l’une des rares capitales capables de parler à tout le monde.
La frappe israélienne, qu’elle soit interprétée comme un avertissement, une opération ciblée ou un message plus large, a un effet immédiat : elle montre que même un médiateur «intouchable» peut être atteint. C’est un signal à double détente : aux groupes que le Qatar héberge, mais aussi aux grandes puissances qui s’appuient sur lui pour garder ouverts des canaux de discussion.
Le choc pour les alliés occidentaux
Pour Washington et ses partenaires européens, le Qatar joue un rôle pivot dans la diplomatie moyen-orientale. La base d’Al-Udeid, près de Doha, est le plus grand site militaire américain de la région. Les négociations indirectes entre Israël et certains acteurs hostiles passent souvent par ce petit émirat.
En frappant Doha, Israël prend donc le risque de fragiliser un mécanisme qui sert aussi ses propres alliés. Cela révèle un désalignement croissant entre Washington et Jérusalem : l’administration américaine voit le Qatar comme une soupape, tandis que le gouvernement israélien privilégie la logique de pression maximale, même au prix d’une crispation avec son protecteur.
Une opportunité pour Moscou et Pékin
Cette fissure dans le bloc occidental n’échappe pas aux autres grandes puissances. La Russie, déjà engagée militairement en Syrie et en contact avec tous les acteurs régionaux, se présente comme un interlocuteur alternatif. La Chine, qui a facilité en 2023 le rapprochement entre Riyad et Téhéran, cherche à se positionner comme médiateur «neutre» et investisseur stratégique.
Chaque fragilité du dispositif américain dans le Golfe est une ouverture : Moscou y voit un moyen d’éroder l’influence américaine et d’ancrer sa présence navale ; Pékin y voit la possibilité de sécuriser ses routes énergétiques et d’incarner une puissance pacificatrice dans un contexte où Washington apparaît comme partie prenante. La frappe de Doha, en ébranlant un pilier du statu quo, alimente donc le narratif sino-russe d’un Occident incapable de stabiliser la région.
Un miroir des alliances en mutation
La scène moyen-orientale n’est plus celle de l’après-Guerre froide où tout pivotait autour de Washington. Désormais, on y voit un jeu d’équilibres complexes :
– Les monarchies du Golfe oscillent entre partenariat sécuritaire avec les Etats-Unis et diversification de leurs liens (Chine, Russie, Inde).
– Israël mène sa propre stratégie régionale, parfois à rebours des préférences américaines.
– L’Iran, malgré la pression, renforce ses réseaux non étatiques.
– La Turquie joue sa carte d’intermédiaire opportuniste.
Dans ce tableau, le Qatar a longtemps symbolisé une «troisième voie» : allié des Etats-Unis, mais interlocuteur de l’Iran et soutien à certains mouvements islamistes. La frappe israélienne ne fait pas qu’atteindre une cible : elle brise un tabou et force Doha à redéfinir sa posture. En retour, elle oblige aussi Washington à clarifier jusqu’où il protège ses partenaires et comment il gère les divergences avec Israël.
La fin de l’illusion du sanctuaire
Ce qui se joue à Doha dépasse l’événement militaire. C’est la fin d’une illusion, celle selon laquelle certains lieux pouvaient rester neutres et sûrs dans un Moyen-Orient en surchauffe. La guerre «sans frontières» touche désormais les espaces de médiation, brouillant les canaux diplomatiques et accroissant le risque d’escalade.
Pour les acteurs régionaux, c’est un avertissement : aucun parapluie n’est absolu. Pour les grandes puissances, c’est un test : leur capacité à protéger leurs partenaires et à maintenir des espaces de dialogue est en jeu. Pour le public international, c’est un rappel : derrière chaque «frappe ciblée», il y a un message stratégique adressé à plusieurs audiences à la fois.
Vers une recomposition des médiations
Cette attaque pourrait aussi accélérer la recherche de nouveaux formats de médiation. Si Doha n’est plus perçue comme sûre, d’autres capitales – Oman, Koweït, Ankara, voire Pékin ou Moscou – pourraient se proposer. C’est exactement ce que souhaitent les puissances émergentes : déplacer le centre de gravité diplomatique hors de la sphère traditionnelle dominée par Washington.
Dans ce scénario, la Chine peut avancer ses pions comme médiateur «global» (en s’appuyant sur son image de puissance non coloniale) et la Russie sur sa posture d’acteur qui parle à tout le monde. Le risque pour les Occidentaux : perdre non seulement un lieu mais un levier d’influence.
L’épreuve de vérité des alliances
La frappe à Doha est un révélateur. Elle ne transforme pas d’un coup les alliances, mais elle met à nu ce que chacun est prêt – ou pas – à assumer. Elle montre :
– qu’Israël suit sa propre logique stratégique, quitte à embarrasser ses alliés ;
– que les médiateurs du Golfe ne sont plus intouchables ;
– que les grandes puissances concurrentes scrutent chaque faille pour avancer leurs intérêts.
Dans ce sens, Doha est bien plus qu’un incident : c’est un symptôme d’un Moyen-Orient où les règles implicites volent en éclats et où la multipolarité mondiale s’invite jusque dans les salons de négociation. Les alliances internationales ne sont pas abolies, mais elles deviennent flexibles, transactionnelles et fragiles. Et cette fragilité, mise en pleine lumière par la frappe de Doha, est peut-être le signal le plus inquiétant pour l’avenir de la diplomatie mondiale.
A. B.
Une photo digne du cirque arabe! Cirque de tordus pervers soumis et sans dignité
Le qatar et les pétromonarchies : c’est la diplomatie et l’influence à coup de dollars grâce au pétrole et au gaz.
Ils alignent le fric à leurs maîtres (pas si protecteurs en faits). C’est tout. Si certains continuent à penser que ces agissements leur garantissent des alliances solides et fiables sont bien naïfs.
Ce qui est arrivé au qatar, c’est l’histoire de l’arroseur arrosé. Ou plutôt celle du pyromane qui finit par être touché par le feu. Le qatari qui jouait avec le feu et qui finit par se brûler les ailes …
Que cela serve de leçon pour tous ceux qui ont pour stratégie d’outrepasser toutes les limites.
La « guerre sans frontières », comme le dit le Dr A. Boumezrag, pour une entité sioniste qui veut s’exporter au-delà de ses limites actuelles et qui lorgne sans s’en cacher sur les territoires de son voisinage. L’illusion d’un « eretz […] ».
« Ce que révèle la frappe militaire israélienne au Qatar sur les alliances internationales » titre A. B..
n’étant pas un expert en géostratégie, je me contenterait de souligner que la frappe imilitaire sioniste au qatar indique et confirme que la première puissance impérialiste du moment (i. e. les usa) considère que le régime du qatar est un pion (comme tous les pions arabo-musulmans) qu’elle peut abondonner, pour ne pas dire sacrifier, à n’importe quel moment, sans mettre en danger ses propres intérêts.
en termes crus, les impérialistes yankees doivent considérer que seule la défense intransigeante et inébranlable de l’entité sioniste est à même de protéger leurs intérêts.
le reste, tout le reste n’est que tentative de dissimulation d’une réalité concrète, à savoir que le monde n’est pas un monde des Bisounours et que la « diplomatie mondiale » devient une chimère dès que les intérêts des puissants sont sur le point d’être ébranlés.
wa el fahem yefhem
Tromp et chetanyhoo ne font qu un !
Chetanyaho poursuit sa politique de génocide jusqu à anéantir ou expulser tous les Palestiniens pour occuper tous les territoires qui ne le sont pas encore. D autres territoires situés dans des pays arabes suivront dans un proche futur.
Si tromp n était pas d accord avec Chetanyaho, il aurait fait pression sur chetanyhoo, au moins pour les prisonniers du Hamas. Il ne l a pas fait, parce qu il pense comme chetanyhoo que l objectif qu il poursuit, à savoir, conquérir tous les territoires vaut bien le sacrifice des prisonniers dont ils se fichent royalement.
Un panier de crabes, les bédouins sont sous le cul des états Unis de l entité sionistes et des européens qu ils reniflent bien leurs maîtres et vous autres arabes ou africains vous êtes sous le cul de ces bédouins vos maîtres que vous reniflez bien aussi.
On ne peut pas parler d alliance avec cette ligue arabe pleines de traîtres et normalisateurs. Le Maroc avait déjà vendu en espionnant les arabes pour l entité sioniste et lui a fait gagner la guerre grâce à ces renseignements. Qatar vire la base américaine, Maroc UAE Turquie Soudan et d autres faites une rupture totale avec l entité sioniste et enlevez leurs ambassades chez vous et là on peut commencer à parler unité et alliance sinon c est du vent tout ça. Faites ça ensuite on verra mais avant même la normalisation marocaine officielle, elle avait vendu la cause arabe guerre kippour ou 73 je sais plus mais bon l Egypte t es un sacré numéro aussi. On oublie pas. Le sommet arabe à Alger qui date mtn,l Algerie vous avais averti et qu il fallait rester unis et s engager dans la cause palestinienne, vous en aviez cure et presque avec un rire moqueur. Mais même Abou Omos est un gros traître à la propre résistance de son peuple palestinien. Un panier de crabes je vous dis. Tout ces traîtres qui ont achetés leurs armes lourdes aux USA et européens dont grippé par les codes sources donc ils leurs ont vendus des armes juste pour se bouffer entre eux ces arabes, forts les occidentaux, j avoue ! Ne leur acheté plus d armes et surtt aux USA et vous verrez qu ils ne pourront plus protéger l entité sioniste qd elle viendra vous bombarder ou chercher des poux . Acheté russe ou chinois ou Corée. Du nord au pire. Trump et les USA et tt ces européens dont la France oui vos maîtres vont pleurer et être très en colère. Vous voyez, vous n avez même pas besoin de vous réunir et encor moins faire la guerre ou tiré une seule balle. Arrêtez de tt offrir et de tt acheter les faibles et lâches d arabe. Bon Erdogan article 5 de l OTAN ou la uma en cas de guerre contre un membre de l OTAN ? Vous voyez c est compliqué je parle même pas du laric bcp plus faibles et qui ne compte pas mais idem France l entité sioniste kes USA ou la Uma ? Je connais votre choix d avance traite un jour traite toujours et vous opérer en Syrie ou ailleurs avec Tsahal et ces soutiens occidentaux. Faire alliance avec ce genre de pays, faut être un fou et refaire les mêmes erreurs qu hier.
Pour les américains, le Qatar est une station d’essence et les saoudiens sont leurs grands alliés dans la région et comme l’argent des saoudiens est planqué aux Usa, les américains continueront de contrôler la région. C’est simple
Ce sommet arabo-islamique d’urgence à Doha est un revers pour la diplomatie américaine et n’est pas en faveur de Troump et des occidentaux en général là ou a été inventé la fourberie !
Pendant qu’on négociait les deux compères ont bombardé l’Iran qui sait a quoi s’en tenir
et le seul qui a répondu a la salve $ioniste avec Honneur !
Maintenant les enturbannés savent a quoi s’en tenir , ils ont la colique et bienfait pour eux !
Tout le monde est avertit ,que les agressions son autorisé par Troump !
Il faut extirper le vers qui est dans le fruit a commencer par le qatar qui doit se remettre en cause
et les pays du golfe alentour!
Ce n est pas que je sois de mauvaise foie mais faut croire qu’il a une justice divine
Avec les sommes colossal que les monarques du Golf on dépense en terrorisme et protection par les US.,y aurait de quoi faire bloquer les sionistes
Sans compter que les Qatar viennent d offer un Boeing de luxe a Trump,, ça mérite guoatanamo pour leur stupidité
les conventions internationaaaal ? ?? c est pour ceux qui l on crée et encore ,,czux qui prennent qui prennent le temps le réfléchir les mêmes qui poussent au crime et crient au loups,, ,,pas du tout pour les arabes qui on des grandes oreilles et une langue bien pendue et les plus craintifs avec des baignoires en or 3000 carats
je vous laisse le choix et l embarra d imaginer la suite ,,,,, moi je suis libre et vous