Yémen : le Britannique Martin Griffiths nouvel émissaire de l’ONU
Le Conseil de sécurité a entériné jeudi la nomination du Britannique Martin Griffiths comme émissaire spécial des Nations unies pour le Yémen, troisième médiateur chargé de ce conflit en sept ans. L’actuel émissaire spécial, le Mauritanien Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, avait indiqué qu’il ne souhaitait pas conserver son poste après l’expiration de son contrat à la fin du mois.
Rejeté par les rebelles houthis, il n’est parvenu à aucun résultat concluant dans les efforts onusiens pour mettre fin au conflit opposant ces derniers aux autorités légitimes réfugiées dans le sud du pays et appuyées par une coalition sous la conduite de l’Arabie Saoudite. Son prédécesseur, Jamal Benomar, avait démissionné en avril 2015 après l’échec de quatre ans d’efforts pour établir une transition politique.
Martin Griffiths, qui dirige la fondation European Institute of Peace basée à Bruxelles, «apporte une vaste expérience dans la résolution de conflit, la négociation, la médiation et les affaires humanitaires», avait fait valoir le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, en proposant au Conseil de sécurité sa candidature. Il va devoir gérer ce que l’ONU a qualifié de «pire crise humanitaire au monde».
R. I.
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