60 000 réfugiés syriens séquestrés par des terroristes protégés par Washington
Par Kamel M. – Des sources proches du dossier syrien ont indiqué à Algeriepatriotique que 60 000 réfugiés syriens sont séquestrés par les éléments du groupe terroriste Daech dans le camp d’Al-Roukbane, qui se trouve dans la zone placée sous la responsabilité des militaires américains stationnés sur la base militaire américaine d’Al-Tanf. «Ces réfugiés sont détenus par les terroristes à qui les Etats-Unis ont confié la surveillance de ce camp», révèlent nos sources qui ajoutent que les terroristes y circulent librement sous la protection des soldats américains.
«Sur ce territoire, on aperçoit un grand nombre de terroristes qui se déplacent librement, tandis que l’armée américaine interdit aux convois humanitaires d’entrer dans cette zone dont ils contrôlent les accès», affirment nos sources qui mettent en avant la situation critique dans laquelle se trouvent ces réfugiés syriens, otages de Daech et des Etats-Unis. «Les civils sont utilisés par les terroristes comme boucliers humains et ne peuvent quitter le camp bien que de nombreuses tentatives de fuite aient été enregistrées», notent nos sources qui révèlent, par ailleurs, que les Américains, qui ont déclaré avoir libéré certains quartiers des mains de Daech ont, en fait, assuré une couverture aux terroristes, de sorte à les protéger des attaques de l’armée syrienne.
Le scénario est le même à Raqqa, où la situation humanitaire est aggravée par la manipulation médiatique des capitales occidentales qui cachent cette réalité à l’opinion publique internationale. «Avant les bombardements, il y avait 200 000 habitants dans cette ville. Ils ne sont plus que 40 000 maintenant. 80% des bâtiments ont été détruits et les Américains ont clairement fait savoir qu’ils ne participeraient pas à la reconstruction de la ville», précisent nos sources, qui relèvent que les habitants de Raqqa sont sans eau et sans électricité. Plus grave, «les Américains refusent de procéder au déminage des quartiers résidentiels en dépit du nombre élevé de victimes civiles», dénoncent nos sources qui rappellent que, le 26 février dernier, un raid aérien conduit par l’armée américaine a fait 29 morts parmi les civils à Deir Ezzor, après avoir tué 12 autres civils dans un bombardement précédent à Khadjin.
«La situation ne changera pas dans cette zone tant que l’armée syrienne n’en reprendra pas le contrôle total», précisent nos sources qui font état de la nécessité impérieuse d’une intervention urgente des organisations humanitaires internationales pour venir en aide à ces populations otages de la «géopolitique américaine».
K. M.
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