L’Algérie a appelé, jeudi à New York, au lancement d’un processus de paix «sérieux» et crédible aboutissant, sans plus tarder, à l’établissement de l’Etat palestinien, soulignant l’urgence de mobiliser la communauté internationale pour la reconstruction de la bande de Gaza face à l’ampleur des destructions qui dépasse l’entendement.
Dans son allocution, lors d’une séance du Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient et la question palestinienne, le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjamaa, a souligné que «le retour à la situation d’avant le 7 octobre tout comme le retour au blocus, la privation des Palestiniens de leurs droits, l’impunité et le non-respect du droit international sont d’emblée rejetés», ajoutant que «la justice, la liberté, la paix et la dignité pour le peuple palestinien sont bien plus qu’une nécessité, une exigence incontournable».
Les enfants de Gaza et après deux ans de bombardements sans relâche, de famine, de menace d’épuration raciale et d’agression génocidaire, commencent à entrevoir une lueur d’espoir pour aspirer au répit, a-t-il dit, qualifiant ce moment de délicat «mais porteur d’espoir d’une vie digne et un avenir fondé sur la justice et à l’accès des (Palestiniens) à leur droit légitime à établir leur Etat».
A ce propos, il a affirmé que l’Algérie accueille favorablement «les efforts incessants menés par les pays médiateurs, les Etats-Unis, l’Egypte, le Qatar et la Turquie», qui ont contribué à l’instauration d’un cessez-le-feu, à la libération des prisonniers et de détenus palestiniens, exprimant «son soutien à leurs efforts constants pour le maintien du cessez-le-feu et l’acheminement des aides humanitaires à Gaza sans délai ni obstacle».
Bendjama a appelé toutes les parties à honorer leurs engagements en respectant le cessez-le-feu et en garantissant un accès sans entraves à l’aide humanitaire, avec la participation des acteurs humanitaires crédibles, dont l’UNRWA, qui est, selon lui, «essentiel dans le cadre des efforts des Nations unies», rappelant «le devoir» de l’entité sioniste «puissance occupante, tel que confirmé hier par l’avis consultatif rendu par la Cour internationale de justice (CIJ)».
«La population de Gaza a besoin de temps pour se rétablir, reconstruire ses maisons, rouvrir ses écoles et retrouver une vie normale», a déclaré le représentant de l’Algérie, soulignant que l’ampleur des destructions infligées à la bande de Gaza «dépasse l’imagination et que le coût social et humain est extrêmement élevé. Des centaines de milliers de personnes ont été déplacées, des enfants sont privés d’école et le chômage a atteint des niveaux sans précédent».
Il a ajouté que la reconstruction de Gaza doit «devenir une mission collective. Elle exige la pleine mobilisation de la communauté internationale, guidée par la solidarité et une vision de justice».
Il a affirmé que «l’Algérie assumera sa part dans cet effort», soulignant que «la reconstruction de Gaza ne doit pas s’arrêter au ciment et aux pierres, mais doit ouvrir des horizons politiques qui conduisent à l’instauration d’une paix juste et durable incarnée par l’établissement d’un Etat palestinien indépendant et souverain».
«Bien que l’accent soit mis sur Gaza et à juste titre, il n’en demeure pas moins que nous ne pouvons, en même temps, ignorer les développements en Cisjordanie», a ajouté Bendjamaa, affirmant que «le vote à la Knesset israélienne, hier, pour la présentation d’un projet de loi qui vise à annexer la Cisjordanie révèle, encore une fois, la nature coloniale de l’occupation».
Et d’affirmer que «ceci constitue une tentative franche et évidente de conférer la légitimité aux colonies, dans une violation flagrante du droit international et des décisions et résolutions pertinentes du Conseil de sécurité onusien.
Le même responsable a, en outre, fait part de la vive condamnation de l’Algérie, dans les termes les plus fermes, de ces actes appelant la communauté internationale, notamment, le Conseil de sécurité, à assumer ses responsabilités pour préserver les perspectives de la solution à deux Etats, une solution qui doit être juste et durable.
Pour Bendjama, «l’expansion continue des colonies, la violence des colons et les mesures d’annexion, sont autant de facteurs qui menacent les efforts de paix et ébranlent le fondement de l’Etat palestinien escompté, font fi du droit international et vont à l’encontre de la volonté de la communauté internationale qui a clairement réaffirmé son soutien à l’établissement d’un Etat palestinien, à travers une vague déferlante de reconnaissances officielles de cet Etat».
R. I.




Il faut le rappeler avec force, c’est grâce à Monsieur Abdelaziz Boumediene, président du Collectif des Algériens de France, que cet exploit historique a été rendu possible.
Pendant plus de 25 ans, il s’est battu sans relâche pour que la stèle commémorative du massacre du 17 octobre 1961 voie enfin le jour à Lyon, capitale de la Résistance.
Cette stèle représente le début d’une vérité, un symbole contre l’oubli et la négation voulus par certaines politiques françaises.
Et pourtant, à peine quatre jours après son inauguration, elle a été profanée, une atteinte grave à la mémoire des victimes et à la dignité collective.
Mais, une fois encore, c’est Monsieur Abdelaziz Boumediene qui s’est levé, lançant un appel à la mobilisation pour dire STOP à cette profanation, en présence du Collectif des Algériens de France et des élus de la République, ce jeudi 23 octobre, à Lyon.
✊ On semble souvent oublier que sans son courage, sa détermination et sa fidélité à la mémoire des siens, cet hommage n’aurait jamais vu le jour.
Il faut rendre à César ce qui est à César !
C’est grâce à lui que cette reconnaissance historique a enfin trouvé sa place sur le sol français.
Le Collectif des Algériens de France continuera d’œuvrer pour que plus jamais cela ne se reproduise, et pour que la mémoire soit rendue par une restitution juridique des coupables.
Vous êtes hors-sujet pour ne pas dire hors-sol. Cette article parle de la Palestine et de la reconstruction de Gaza.
Un peu de décence voyons.
L’algérie n’a pas à assumer sa part puisque elle l’a fait durant 63 ans, aujourd’hui se sont ceux réunis à charmachikh en terre des pharaons et tout particulièrement ceux ayant utilisé la cause palestinienne comme fond de commerce, de le faire. Avec nos milliers de douars éparpillés sur tout le territoire national, de l’est à l’ouest du nord au sud avec un grand besoin aux structures de base, écoles, transport, santé….l’algérie n’a ni le temps ni les moyens de s’occuper des autres et de financer des projets sur un autre continent, qui seront realisés par ceux qui veulent en faire de ghaza une autre côte d’azur après l’avoir détruit. Almoumane yabda alla nafssou.
BIEN DIT !!!…
Totalement d’accord.
L’Algérie a déjà tout donné et ce depuis bien longtemps. maintenant aux autres du moyens orients de faire un geste financier.
C’est vrai que l’Algerie a beaucoup fait mais elle se doit de soutenir la Palestine et les Gazaouis jusqu’aubout. Elle ne s’arrêtera pas à mi chemin c’est pas son genre.