Agriculture : des drones pour évaluer avec précision les capacités agricoles nationales

drones agriculture
Le monde agricole connaîtra-t-il enfin sa révolution ? D. R.

Une réunion du Conseil des ministres s’est tenue dimanche par visioconférence sous la présidence du président de la République, chef suprême des forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune, a rapporté l’APS. Lors de ce Conseil, nombre de décisions ont été prises dans divers secteurs, sont celui de l’agriculture.

Le président de la République a affirmé, en effet, que la production agricole était un enjeu crucial pour la nation et une question de dignité nationale, et que nous avons toutes les potentialités nous permettant de relever le défi, soulignant une baisse des chiffres de la production céréalière. A ce titre, le président de la République a ordonné de multiplier la production céréalière en réorientant les efforts dans le secteur agricole, notamment dans le Sud ; de repenser les ressources humaines et changer les mentalités dans le secteur pour pouvoir réaliser la sécurité alimentaire ; d’exploiter de façon optimale les superficies agricoles en vue d’augmenter le rendement ; d’encourager les professionnels à utiliser les méthodes modernes et à recourir aux technologies de pointe utilisées dans les pays développés ; de renforcer la production des viandes rouges en adéquation avec les aides accordées par l’Etat ; d’encourager et valoriser les initiatives et récompenser la réussite dans le secteur agricole.

Il a en outre appelé à renforcer les moyens de contrôle aérien et acquérir des drones en vue d’évaluer avec précision les capacités agricoles ; d’encourager la recherche scientifique dans le domaine agricole ; de développer la production de l’arganier dans les zones sud-ouest et les Hauts Plateaux ouest et créer un centre national pour le développement de sa culture ; enfin lancer immédiatement la réalisation d’une nouvelle usine de production de lait à Alger, avec une capacité de production de pas moins d’un million de litres/jour.

R. E.

Comment (3)

    Tres bien mais…
    1 février 2022 - 14 h 00 min

    Il est Urgent de RESTAURER nos capacités de PROSPECTIVE et de PLANIFICATION avec des Experts a plein Temps..
    Ministère du PLAN ou autre chose peu Importe.
    AUSSI
    Ce serait bien que nos Ministres et certains responsables de secteurs arrêtent de jouer aux PROCUREURS et accusent sans Arrêt, je ne sais Qui ou Quoi.
    Gouverner c’est PRÉVOIR !
    Ils ou elles sont EN CHARGE pour trouver des SOLUTIONS, EXPLIQUER, AGIR, et présenter des Plans SECTORIELS, des CALENDRIERS et de RÉSULTATS CONCRETS et CHIFFRÉS…
    Si on ne peut pas agir,
    Alor on Alerte, on Explique Pourquoi et on Démissionne…
    Sur ce Point l’ETE approche et il sera Vain de Blâmer la CANICULE sur l’Eau ou les Coupures de Courant..
    Alors S’il vous plait
    S’il vous plaît
    S’il vous plait
    Moins de Paroles et plus de Planification et d’Action
    Merci.

    Anonyme
    31 janvier 2022 - 16 h 35 min

    Tout ceci et bien..mais les techniques de production evoluent constament..Ce qu il ne faut pas oublier ce sont les sources d eau chaude qu il faut inclure dans la production agricole sous serres..il y a d enormes possibilites dans le sud Algerien…Pour acquerir les nouvelles methodes de production sous serres avec un tres grand rendement ,il faut absolument faire creer des entreprises mixtes avec des experts hollandais champions du monde dans ces methodes de production tres performantes..les Tunisiens ont fait cette experiences comme vous le constaterez sur cette video …et a mon avis on peut produire avec le benefices de ces nouvelles connaissances tres modernes en important ce nowhow..
    https://www.youtube.com/watch?v=PVuBQfivuBE

    ALGERIENNE
    31 janvier 2022 - 12 h 03 min

    Je salue ces décisions cruciales pour notre autonomie alimentaire !! Effectivement, c’est une une question de dignité nationale. Chaque Algérien doit œuvrer pour que cela aboutisse et surtout faire barrage aux spéculations qui ont favorisées le malaise sociale, et réduire toute forme de dépendance à l’importation. Cependant, un réel problème est à prendre en compte  le changement climatique qu’il faut limiter en favorisant les nouvelles techniques variées et surtout traquer le gaspillage qui est une spécialité de l’Algérien. Cela implique qu’il faut éduquer, responsabiliser, informer, communiquer et impliquer toutes les générations sur le danger qui nous guette et que rien n’est acquis sans leurs soutiens.

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